ACLI
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 ACLI
1 Les Associations des travailleurs
chretiensitallens
(ACLI, Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani) affirment
une presence active et importante dans la vie politique
et iyndicale italienne.
Fandees au lendemain de la guerre
(1945) sur l'initiative du pape Pie XII pour contrebalancer
l'influence de Ia centrale syndicate unique (reunissant
les syndicats chretiens, socialistes
etcommunistes),
maintenir le contale de I'Eglise sur la classe ouvriere
et l'orienter vers la Democratic chretienne, les ACLI sont
d'abord une organisation de type corporatif a buts essen-
tiellement educatifs.
Leur vaste reseau de services sociaux
dirige des centres de formation professionnelle, des coo-
peratives, des secours medicaux et juridiques, etc.
2 Les ACLI connaissent un essor rapide.
En 1959, its
comptent environ 1 500 000 adherents et possedent une
presse nombreuse (dont
l'hebdomadaire Azione
sociale sept mensuels, une vingtaine de periodiques
provinciaux).
Sur le plan politique, leur appui effectif et
officiel a la Democratie chretienne se manifeste d'abord dans les periodes electora:es.
Des « aclistes sont elus
deputes sur les listes du peril (26 en 1958) et leurs repre- sentants figurent panni les dirigeants de la DC.
3 Cependant, cet appui a pour contrepartie Ia pression
grandissante vers la gauche que les ACLI exercent sur
le Parti demo-chretien a mesure que se dessine leur
evolution sociale et politique.
Au debut des annees 60,
leurs adherents en viennent a former au sein du parti
un courant appele « Rinovamento » (Renouveau), avec
lequel les
dirigeants demo-chretiens
doivent compter,
notamment dans relaboration de leur politique sociale.
En depit des efforts de I'Eglise pour prevenir la politi-
sation des ACLI, revolution s'accentue au cours des
annees qui suivent le concise Vatican IL
4 Au congas de Turin (1969), les ACLI proclament la
ACLI
1 Les Associations des travailleurs chrétiens Italiens (ACLI, Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani) affirment une présence active et importante dans la vie politique
et syndicale italienne.
Fondées au lendemain de la guerre
(1945) sur l'initiative du
pape Pie XII pour contrebalancer
l'influence de la centrale syndicale unique (réunissant les syndicats chrétiens, socialistes et communistes),
maintenir le contrôle de l'Église sur la
classe ouvrière
et l'orienter vers la Démocratie chrétienne, les ACLI sont
d'abord une organisation de type corporatif à buts
essen tiellement éducatifs.
Leur vaste réseau de services sociaux dirige des centres de formation professionnelle, des coo pératives, des secours médicaux et juridiques, etc.
2 Les ACLI connaissent un essor rapide.
En 1959, ils
comptent environ 1 500 000 adhérents et possèdent une
presse nombreuse (dont l'hebdomadaire « Azione sociale », sept mensuels, une vingtaine de périodiques provinciaux).
Sur le plan politique, leur appui effectif et
officiel à la Démocratie chrétienne se manifeste d'abord dans les périodes électorales.
Des « aclistes » sont élus
députés sur les
listes du parti (26 en 1958) et leurs repré
sentants figurent parmi les dirigeants de la DC.
3 Cependant, cet appui a pour contrepartie la pression grandissante vers la gauche que les ACLI exercent sur
le Parti démo-chrétien à mesure que se dessine leur
évolution sociale et politique.
Au début des années 60, leurs adhérents en viennent à former au sein du parti
un courant appelé « Rinovamento » (Renouveau), avec
lequel les dirigeants démo-chrétiens doivent compter,
notamment dans l'élaboration de leur politique
sociale.
En dépit des efforts de l'Église pour prévenir la politi
sation des ACLI, révolution s'accentue au cours des
années qui suivent le concile Vatican IL
4 Au congrès de Turin (1969), les ACLI proclament la
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓