Abusus non tollit usum
Publié le 05/01/2022
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«
Abusus non toi/il us11111
L'abus n'empêche pas l'usage
Ce brocard d,origine inconnue est encore utilisé de nos jours pour indi
quer qu'un abus ou
une entorse à une règle juridique doivent être sanc
tionnés, sans impliquer pour autant que cette règle,
si elle est appliquée
co11ectement., doive être abolie.
Un passage des Topiques de Cicéron
( 17) souligne qu'une femme qui jouit de 1 'usufruit des biens de son
défunt mari ne doit pas penser qu'elle en est propriétaire, puisque Usus
enim non abusus legatus est,>, cet extrait
démontrant
qu'à l'époque de Cicéron le langage juridique distinguait
bien
l'usus de l'abusus, même si le sens de ce passage diffère de celui
de notre brocard.
Une autre règle juridique précise: Abusus non est
usus sed corruptela.
>.
Pour les reprises littéraires, citons Gu.,v Mannering de Walter
Scott (3); l'expression est devenue proverbiale dans plusieurs de nos
langues européennes :
en français l'abus n'enlève pas l'usage et User.
ne pas abuser (cf.
Mota 143, 225).
La fo11nule Quod abundat non
vitiat, qui signifie que tout ce qui est superflu dans un discours n'en ôte
pas
la validité, est déjà attestée dans les Mémoires pour servir à / 'his
toire des hommes illustres de Jean-Pierre Niceron (Paris, 1732, 19.,
378), et dans le Gioco delle parti de Luigi Pirandello (3, 2)- bien qu'il
s'agisse plutôt d'une reprise de
Melius est abundare quam deficere
( cf.
n.
14 73) ; la maxime contraire existe aussi : Qui nimis probat nihil
probat ( cf.
n.
956 )..
»
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