Abou-Simbel.
Publié le 07/12/2021
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Abou-Simbel. site de la Haute-Égypte, sur la rive gauche du Nil. Il est célèbre pour les
deux temples, taillés à même le roc, que fit construire Ramsès II, vers 1200 avant J.-C.
Le temple principal comporte quatre statues colossales de Ramsès II sur sa façade ;
celle-ci est orientée au soleil levant, de sorte que les rayons lumineux éclairent
successivement les divers bas-reliefs de l'intérieur du sanctuaire ; la salle hypostyle, dix
chambres latérales, une entrée ornée de huit statues d'Osiris en forme de piliers
statuaires hauts de 10 m composent un ensemble d'une grandeur unique. Ces chefsd'oeuvre risquaient de disparaître sous les eaux du nouveau barrage d'Assouan, destiné
à régulariser le cours supérieur du Nil. Pour en assurer le sauvetage, une campagne
internationale a été entreprise sous l'égide de l'UNESCO. Après plusieurs études, c'est
finalement un projet de découpage des temples monolithes qui a été retenu ; les
travaux, qui ont duré de 1966 à 1972, ont permis de remonter les deux monuments à
64 m au-dessus de l'ancien site, en les adossant à une falaise artificielle.
Abou-Simbel. site de la Haute-Égypte, sur la rive gauche du Nil. Il est célèbre pour les
deux temples, taillés à même le roc, que fit construire Ramsès II, vers 1200 avant J.-C.
Le temple principal comporte quatre statues colossales de Ramsès II sur sa façade ;
celle-ci est orientée au soleil levant, de sorte que les rayons lumineux éclairent
successivement les divers bas-reliefs de l'intérieur du sanctuaire ; la salle hypostyle, dix
chambres latérales, une entrée ornée de huit statues d'Osiris en forme de piliers
statuaires hauts de 10 m composent un ensemble d'une grandeur unique. Ces chefsd'oeuvre risquaient de disparaître sous les eaux du nouveau barrage d'Assouan, destiné
à régulariser le cours supérieur du Nil. Pour en assurer le sauvetage, une campagne
internationale a été entreprise sous l'égide de l'UNESCO. Après plusieurs études, c'est
finalement un projet de découpage des temples monolithes qui a été retenu ; les
travaux, qui ont duré de 1966 à 1972, ont permis de remonter les deux monuments à
64 m au-dessus de l'ancien site, en les adossant à une falaise artificielle.
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