Abou Dhabi

« 1 / 2 Abou Dhabi 1 Fermant le golfe Arabo-Perslque à son extrémité méridionale, la Côte des Pirates comprend sept États dont les limites n'ont jamais été fixées avec précision.

De ces États minuscules par leurs dimensions ou leur population, deux seulement sont prospères, Doubai et Abou Dhabi.

Abou Dhabi, à lui seul, est plus étendu que tous les autres réunis, mais ne compte que cent mille habitants.

Le pétrole en a fait le pays le plus riche de la Côte des Pirates.

2 Au début du XIX• siècle, la piraterie règne dans le golfe Persique.

Les Anglais interviennent à plusieurs reprises et amènent les cheiks de la côte à signer entre eux, en 1835, une trêve renouvelée annuellement.

En 1853, la trêve devient un traité de paix qui légalise l'intervention britannique en cas d'agression sur mer, mais laisse les cheiks libres de vider comme ils l'en­ tendent leurs querelles sur terre.

La COte des Pirates, rebaptisée Trucial Coast (COte de la Trêve), est placée alors sous l'influence britannique, situation que l'accord de 1892 spécifie plus nettement : les cheiks s'engagent à ne se lier à aucun autre gouvernement que celui de la Grande-Bretagne et à n'accorder aucune concession à tout autre pays.

3 L'émirat d'Abou Dhabi est gouverné depuis 1761 par la famille AI-Nihyan, de la tribu Bon-Falah, elle­ même fraction de la fédération des Banis-Yas.

Trois autres tribus habitent l'émirat : AI-Manasir, Al-Zaouaher et AI-Aiouamer.

Yivant essentiellement de la pêche des perles, le pays est bouleversé par la découverte du pétrole, dont la production commence en 1962.

Deux compagnies : Petroleum Development (Trucial Coast) Ltd (PDTC) et Abu Dhabi Marine Areu (ADMA) se partagent depuis les années 50 l'exploration et l'ex­ ploitation.

La première, devenue Abu .Dhabi Petro­ leum Co.

(ADPC) est contrôlée par la British Petroleum (23,75 %), la Near East Development Corporation 2 / 2. »