Abel-François Villemain (1790-1870)
Publié le 23/05/2020
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VILLEMAIN Abel-François. Écrivain et homme politique français, né et mort à Paris (11 juin 1790-8 mai 1870). Esprit d’une étonnante précocité. Villemain venait à peine d’achever ses études au lycée Louis-le-Grand qu’il fut nommé par Fontane professeur de rhétorique au lycée Charlemagne : il n’avait pas encore vingt ans . En 1816, il reçut la chaire d’éloquence de la Sorbonne et en 1822, à trente-deux ans, il entrait à l’Académie Française. Ses leçons, accueillies avec enthousiasme, lui fournirent la matière des six volumes de son Cours de littérature française (1828-29), puis de son Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle (1838) et de son Tableau de la littérature française au Moyen Age (1840). Il s’essaya également au genre historique dans son Histoire de Cromwell (1819) et dans Lascaris ou les Grecs du XVe siècle (1825). Directeur de la Librairie de 1815 à 1820, conseiller d’Etat en 1819, il entra dans la politique active à la suite de sa protestation contre les lois de censure de 1827 et, élu député deux ans plus tard, fit partie de l’opposition et signa l’« adresse des 221 ». Nommé pair de France en 1832, il fut ministre de l’instruction publique de mars 1839 à mars 1840, puis d’octobre 1840 à 1844. L’intense activité qu’il déploya pour la réforme de l’enseignement (v. son Rapport sur l'instruction secondaire, 1843) altéra brusquement sa santé et, atteint de troubles mentaux, Villemain dut donner sa démission en décembre 1844. Rétabli trois ans plus tard, il reparut à la Chambre des Pairs, mais n’y joua plus un rôle de premier plan et abandonna complètement la politique lors de la révolution de 1848. Critique plus brillant que profond, Villemain a laissé encore de nombreux autres ouvrages, parmi lesquels : Tableau de l'éloquence chrétienne au IVe siècle (1846), Etudes de littérature ancienne et étrangère (1846), Souvenirs contemporains d’histoire et de littérature (1853), Histoire de Grégoire VII (1873), etc.
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Abel-François Villemain
1790-1870
De l'Académie française à trente et un ans.
Député, pair de France, ministre de l'Instruction
publique sous Louis-Philippe, il enseigna à la Sorbonne avec un éclat qui aujourd'hui étonne
et que ses livres nous semblent peu justifier : Éloge de Montaigne (1812), de Montesquieu (1816),
Cours de littérature française (1828-1829), Tableau de l'éloquence chrétienne au IVe siècle (1846), M.
de Chateaubriand, sa vie, ses ouvrages et son influence (1858), Essai sur le génie de Pindare (1859),
Histoire de Grégoire VII (commencée dès 1827, publiée en 1873), etc..
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