ABEILLES

« « Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre » A.

Einstein… Au-delà de la polémique qui entoure certains insecticides la réalité est bien triste.

Comme partout dans le monde nos abeilles butineuses meurent de manière inexpliquée.

Pour les apiculteurs Alsaciens le phénomène n’est pas nouveau mais très alarmant.

Pour eux c’est une sentinelle qui disparaît car elle est le témoin de bien des dérèglements invisibles à nos yeux.

On constate depuis maintenant une trentaine d’années que la population des abeilles est en constante diminution.

L’écosystème est menacé par la fragilisation de cette espèce d’insectes.

Car si l’abeille est menacée c’est toute la chaîne qui relie l’animal au végétal qui se trouve déréglée.

Plus d’abeilles, cela veut dire plus de pollinisation de fleurs ni de plantes et donc la disparition de certaines espèces végétales et animales. Différentes études de l’INRA constatent des malformations, des désorientations, certaines abeilles ne trouvent même plus leur ruche ou ne sont plus reconnues par le reste de leur groupe et refoulées.

De plus, l’importation d’espèces a simultanément apporté des maladies inconnues et ce fléau s’est réparti sur l’ensemble de l’Europe.

Aujourd’hui, leur beau nectar se fait rare car les abeilles sont malades mais ce problème n’est pas seulement celui des pays pratiquant une agriculture avec usage massif de produits chimiques.

Ainsi, différents facteurs seraient en cause mais leurs différentes parts de responsabilité n’est pas encore certaine.

Au Québec, dans la région de Rimouski, les populations ont aussi été décimées par des agents parasitaires inconnus . Si les abeilles disparaissaient c’est toute notre histoire gustative qui disparaîtrait.

Car l’histoire des abeilles c’est aussi celle de l’homme qui en savoure le miel depuis la nuit des temps.

Partie intégrante de nos vies même la terre promise est celle où coule le lait et le miel.

Depuis 80 millions d’années, le miel c’est une douceur de chaque papille et les plus grands rois en raffolaient, c’était le dessert préféré de Louis XIV, Cléopâtre ou César .

A l’évidence, même le XXI siècle ne pourra se passer de l’abeille, c’est un patrimoine indispensable de la culture humaine.. »