A new york lecture linéaire
Publié le 25/02/2022
Extrait du document
«
1ère SQ1 Séance n°… : Lecture expliquée de l’extrait n°… :
Lecture linéaire de « A New -York », Ethiopiques , Léopold Sédar Senghor, 1956
Construction de l’enjeu de la lecture :
Léopold Sédar Senghor , né le 9 octobre 1906 au Sénégal et mort le 20 décembre 2001 en France
(venu en France à 22 ans pour y poursuivre ses études , au lycée Louis Legrand, rencontre avec Aimé Césaire,
licence de lettres classique, agrégation de grammaire, professeur de Lettres ), est un poète, écrivain, homme
d'État français, puis sénégalais et premier président de la République du Sénégal (1960 -1980) , et il fut aussi
le premier Africain à siéger à l'Académie française et le premier Africain titulaire de l'agrégation.
Leopold
Sédar Senghor a lutté pour défendre la nég ritude ( la culture noire) avec Aimé Césaire. V.G Destaing le
présentera en ces termes à l’Académie française à la mort du poète : « De l’élève appliqué, puis de l’étudiant
déraciné ; du poète de la contestation anticoloniale et anti -esclavagiste, puis du chantre de la négritude ; et
enfin du poète apaisé par la francisation d’une partie de sa culture, à la recherche lointaine, et sans doute
ambiguë, d’un métissage culturel mondial ».
Son écriture de la négritude évolue au fil de ses recueils depuis la prise en compte de la culture
noire en elle -même pour tendre vers l’espoir de créer une « Civilisation de l'Universel », fédérant les
traditions par -delà leurs différences.
Par ailleurs, il approfondit le concept de négritude , notion introduite
par Aimé Césaire qui la définit ainsi : « La négritude est la simple reconnaissa nce du fait d’être noir, et
l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture. »
Eléments de contexte
Le poème " A New York " est issu de Ethiopiques (1956) : son titre associe une racine grecque
aethiops signifiant « brûlé », « noir » à un espace géographique africain.
Le poète y décrit New York, ville
phare si caractéristique du XXè me siècle avec ses gratte -ciels.
La plupart des poèmes d’ Ethiopiques ont été
écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal.
« A New York » est un poème ayant
rapport à l’Afrique dans lequel comme dans tou te son oeuvre, il célèbre la grandeur de l’homme mais il
dénonce le colonialisme et combat en faveur de la négritude.
Le poète propose « un solo de trompette » en
accompagnement musical à son texte, ville qu’il a découverte lors d’une mission à l’ONU.
Mouvement du passage
Ce poème est le premier de deux autres qui lui succèdent et est composé d ’une stro phe de seize
vers libres .
Son rythme incantatoire est scandé par douze phrases qui semblent s’étirer comme pour
accompagner la description de la ville de New York : deux parties se dégagent nettement de l’ensemble,
dans la première (v.1 à 6) le poète chant e sa fascination pour la beauté métallique de New York, dans la
seconde (v.7 à la fi n), il décrit sa répulsion pour sa modernité art ificielle.
Enjeux de l’explication
En quoi New -York fascine -t-elle le poète en même temps qu’elle exerce une forme de répulsion ?
En quoi ce poème constitue une sorte d’hommage à l’Afrique ?
En quoi le regard d e l’artiste transfigure la ville de New York dans la description poétique ?
Eléments d’explication linéaire
• Première partie (v.1 à 6)
- Le poème s’ouvre par une apostrophe lyrique à la ville : « New York ! » suivie d’un éloge adressé à la ville
personnifiée en « beauté », dont les grands buildings sont comparés à des « grandes filles d’or aux
jambes longues » dans une métaphore que le texte filera par la suite.
Le s « grandes filles d’or » font.
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