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À Aubusson,on fait de la tapisseriedepuis le Moyen ÂgeLe développement de !

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 À Aubusson, on fait de la tapisserie depuis le Moyen Âge Le développement de !a tapisserie en France date du x1v 0 s.

A cette époque, les tapissiers, qui, le plus souvent, étaient également teinturiers, s'instal­ laient de préférence en bordure d'un cours d'eau.

Ce fut précisément le cas à Aubusson: la Creuse, qui descend du plateau de Millevaches, fournissait une eau de la qualité et de la pureté néce~saires pour la réussite des teintu­ res.

A l'origine, les tapissiers étaient groupés en ateliers familiaux et orga­ nisés en corporations.

En 1665, sous l'impulsion de Colbert, Aubusson devient Manufacture royale, ce qui signifie simplement que la production fait l'objet de contrôles rigoureux.

De nos jours, il existe encore des exploita­ tions familiales, mais conjointement à des ateliers qui emploient de 50 à 100 ouvriers.

À l'origine d'une tapisserie, avant même que le lissier (c'est-à-dire l'arti­ san tapissier) ne se mette au travail, il y a tout d'abord la création d'un «carton» ; il s'agit d'un dessin exécuté par un « peintre cartonnier » aux dimensions exactes de la tapisserie projetée, et sur lequel sont inscrits des numéros correspondant aux couleurs des laines à employer.

Ce carton, placé sous le métier, sert de modèle.

Le métier se compose d'un bâti et de deux rouleaux, les «ensouples», sur lesquels sont tendus les fils de la chaîne.

Les lisses, de petites boucles de coton ou de métal, donnent la À 45 km au sud-est de Guéret possibilité de soulever alternative­ ment les fils pairs et impairs.

Dans l'intervalle ainsi ménagé, le lissier lance la navette, ou «flûte», sur laquelle sont enroulés les fils de laine.

Ces fils colorés passés dans le sens de la largeur constituent la trame et forment le dessin de la tapisserie.

L'artisan écarte de temps à autre les fils de chaîne pour regarder le modèle et s'y conformer.

Il passe ensuite un nouveau fil de trame qu'il pousse avec la main, puis avec un peigne, vers le bas du métier.

Et ainsi de suite.

La grosseur de la laine et la complexité du carton déterminent la vitesse du travail : la réalisation de 1 m 2 de tapisserie peut demander de 30 à IOOheures.

Vous pourrez voir fonctionner un atelier de démonstration au centre culturel et artistique Jean-Lurçat; dans le même bâtiment, le musée départemental de la Tapisserie pré­ sente un choix de tapisseries contem­ poraines.

Enfin, un atelier de tapisse­ rie à l'ancienne a été reconstitué dans la maison du Vieux Tapissier, établie dans une belle maison du xvI° s.

Basse lisse -haute lisse ---­ Le métier à tisser utilisé à Aubusson est un métier de basse lisse, où la chaîne est disposé à l'horizontale.

Dans le métier de haute lisse, la position de la chaîne est verticale. 2 / 2. »

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