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- --52Villon.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 ---- 52 Villon.

Ce nom de Villon, qu'il devait immortaliser, n'est pas le sien, que nous ignorons.

C'est celui de son père adoptif, le prêtre Guillaume de Villon; son prénom seul, François, lui appartient.

Son origine? ses ascen­ dants? c'est l'inconnu; son milieu social? sans doute très humble; qui fut son père? le fils l'ignorait proba­ blement lui-même; est-ce de ce père inconnu qu'il tint son génie poétique? Il fit à Paris de longues études, poussées jusqu'à la licence et la maîtrise ès-arts, qu'il obtint en 1452, à vingt et un ans.

Mais il ne quitte pas pour cela le quartier latin, ses bouges, ses troupes d'étudiants dévoyés, auxquelles il s'affilie, ses filles.

Il tue un prêtre à la suite d'une querelle; il vole à main armée; il est condamné à mort; mais la peine est com­ muée en bannissement; il s'enfuit et se cache en pro­ vince où il indique à des camarades un coup à faire, fréquente cependant la cour poétique de Charles d'Orléans à Blois, se fait emprisonner, puis libérer, puis condamner à nouveau, la dernière fois à mort (1463), mais cette peine est encore commuée en bannisse­ ment.

Alors il disparaît; on a des raisons de croire qu'il mourut peu après, en Bourgogne.

Nul poète, nul écrivain français n'eut une vie plus agitée, plus misérable, plus débauchée, plus coupable.

Mais cet étudiant dévoyé, cet assassin et ce voleur, eut au suprême degré le don de poésie, à la fois le génie de la forme et la sensibilité ardente qui fournit la matière de la poésie.

Son œuvre, tout entière composée avant la trentaine, est courte : elle ne dépasse pas 2.500 vers; de tous les poètes que nous avons vus, il est sans doute celui qui a le moins écrit.

Elle comprend, outre quelques poésies diverses qu'on ne saurait lui attribuer avec certitude, le Petit Testament (1456), et le Grand Testament (1461).

Le Testament était un genre traditionnel, dans lequel le poète, sur le ton plaisant, léguait à ses amis ou à ses ennemis des biens imaginaires.

Dans ce moule artificiel, Villon a su couler des souvenirs émouvants, des évoca­ tions truculentes, ses remords d'enfant perdu, se:; regrets de vie manquée, ses aspirations à la pureté, tous les aspects d'une âme trouble et complexe dont la délicatesse ou la noblesse naturelles sont anéanties par la faiblesse du caractère, par les mauvais exemples, 2 / 2. »

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