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10 août 1792 : suspension du roi

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : 10 août 1792 : suspension du roi Après plusieurs heures d'affrontements, les sans-culottes, exaspérés par la menace du manifeste Brunswick, sont sur le point de prendre les Tuileries. Ce document contient 121 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


AOÛT 1792 (Journée du 10). Journée révolutionnaire qui provoqua en France l’effondrement final de la monarchie. Elle eut pour origines l’invasion du pays par les Prussiens décidant l’Assemblée législative à proclamer la patrie en danger (11 juillet), l’hostilité des patriotes à l’égard de Louis XVI accusé de collusion avec l’ennemi et le manifeste de Brunswick qui porta à son comble l’exaspération du sentiment national. Dans la nuit du 9 au 10 août, une Commune insurrectionnelle, dirigée par Pétion, Manuel et Danton, remplaça à l’Hôtel de Ville la Commune légale. Le 10, les sections parisiennes et les fédérés, Marseillais et Bretons en tête, envahirent le palais des Tuileries, obligeant la famille royale à se placer sous la protection de l’Assemblée. Celle-ci, une fois l’insurrection victorieuse, décida sous la pression populaire la suspension de Louis XVI et son emprisonnement jusqu’à l’élection au suffrage universel d’une Convention nationale destinée à créer de nouvelles institutions.

« 10 août 1792 : suspension du roi Après plusieurs heures d'affrontements, les sans-culottes, exaspérés par la menace du manifeste Brunswick, sont sur le point de prendre les Tuileries.

Louis XVI se réfugie à l'Assemblée.

“ Je suis venu ici pour éviter un grand crime et je pense que je ne saurais être plus en sûreté qu'au milieu de vous ”, dit-il aux députés.

Pendant que les combats continuent, que les Suisses qui ont voulu résister sont émasculés, défenestrés, empalés, décapités, et que des nobles et des serviteurs du Palais-Royal sont tués, l'Assemblée vote.

Le roi entend l'Assemblée voter ce texte : “ Le chef du pouvoir exécutif est provisoirement suspendu de ses fonctions.

” Le roi “ en sûreté ” n'est plus rien.. »

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