« L’inconscient, c’est le discours de l’Autre » JACQUES LACAN

« Dans l'immédiat après-guerre, le psychanalyste Jacques Lacan se lance dans une relecture de l'œuvre de Freud avec comme impératif un «retour à Freud» pensé comme un retour à la lettre des textes du fondateur de la psychanalyse.

Pour ce faire il relit les œuvres inaugurales que sont L'Interprétation des rêves, Psychopathologie de la vie quotidienne et Le Mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient, trois œuvres majeures de Freud, pour mettre en évidence leur cohérence.

Celle-ci est centrée sur le fait que l'inconscient freudien est avant tout une affaire de pensées qui, pour l'essentiel, sont inaccessibles à la pensée consciente et raisonnante.

Ces «pensées» obéissent à des lois insues du sujet parlant, mais déterminant ses dires, ses affects et ses conduites, et se produisent en un lieu que Freud nommera «l'autre scène». Tout se passe comme si, selon la formule célèbre de Rimbaud (1854-1891), «Je est un Autre».

Un Autre qui parle en moi et dont «Je», différent de «Moi», voudrait se faire reconnaître ou dont il voudrait que le désir supposé soit reconnu.

Du moins est-ce l'idée que Lacan s'en fait, dans un premier temps, en s'appuyant sur la lecture de Hegel••.

Plus tard il attribuera à.... »