parabole
La parabole est une figure macrostructurale de second niveau, c’est-à-dire un lieu. Elle est composée de plusieurs figures élémentaires : macrostructurales comme le symbole, la personnification, l’allocution, la prosopopée, l’allégorie; microstructurales comme la comparaison, la métaphore, la métonymie. Cela signifie que ce lieu n’est pas réalisable sans la combinaison de quelques-unes de ces figures. Il s’agit d’un récit parlé, mis explicitement dans la bouche d’un personnage. Ce personnage, soit héros d’une histoire racontée par d’autres (à la troisième personne), soit sujet de sa propre histoire (à la première personne), est présenté comme détenant une parole qui est la mesure même de l’autorité. Son discours a une visée essentiellement spirituelle, ne serait-ce que par figure à ce niveau-là : ce caractère est spécifique, et nettement topique. Le récit est une mise en scène narrative, par succession d’états, d’actions et de transformations dans des relations et des comportements, de faits et gestes la plupart du temps humains. À tout le moins, les modifications de situation qui font la matière fictionnelle du récit ont-elles pour objet des faits de civilisation, ou de la vie animale, ou de la vie végétale. Cette mise en scène est, globalement, une allégorie d’un état spirituel ; la présentation de cette allégorie doit, par la force d’énonciation de celui qui tient le discours, avoir un double effet : d’une part, faire prendre conscience aux auditeurs de la situation existentielle qui est réellement la leur, du point de vue de sa signification spirituelle ; d’autre part, les conduire, par l’orientation argumentative intégrée dans la suite matérielle même du récit, à un comportement de vie qui corresponde, dans le monde, à l’ordre (hiérarchie et action) spirituel dessiné dans le récit.
La parabole est donc un acte verbal constitutif, en soi, de valeurs : elle est énergie pure. C’est sans doute ce caractère asymptotique qui explique, dans le modèle par excellence des paraboles évangéliques, certains abrupts énonciatifs apparents, selon lesquels Jésus assimile d’emblée le Royaume à un personnage ou à un comportement. C’est aussi la même tendance rhétorique profonde qui justifie l’usage de paraboles, comme discours-écrans, entre le divin et l’humain, face à l’indicible ou à l’aveuglant.
=> Figure, macrostructurale, niveau, lieu, topique; allégorie, symbole, personnification, allocution, prosopopée; microstructurale, comparaison, métaphore, métonymie; autorité, énergie, éloquence; apologue.
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