PARABOLE
PARABOLE, n.f. (gr. paraballein «placer à côté de», «comparer»). Petit récit qui brosse une scène servant, dans son ensemble, d'image pour un enseignement moral ou religieux (les «paraboles du Royaume des cieux» dans les Évangiles). Ne pas confondre avec l'allégorie, où chaque détail correspond à une idée. La parabole est à prendre dans son ensemble, et ne doit pas être interprétée détail par détail (ainsi la parabole «des vierges sages et des vierges folles» illustre simplement l'opposition entre deux attitudes générales : être prêt — à comparaître devant Dieu — ou ne pas s'en soucier).
Comparaison (grec parabole). Allégorie ou récit symbolique destiné à dispenser un enseignement spirituel ou moral, utilisé dès l'Antiquité tant par les aèdes grecs que par les bardes celtes. Dans la Bible on reconnaît les paraboles dans le livre des Proverbes et dans les Évangiles, lorsque le Christ s'adresse à la fois à la foule et à ses disciples, c'est-à-dire à des profanes et à des initiés (instruits). Parmi ces paraboles, les plus connues sont celles du bon Samaritain, du pauvre Lazare et du mauvais riche, celle du bon pasteur et du grain de sénevé.
PARABOLE, n. f (du grec para- , «à côté de» et bolé, «action de lancer», qui signifie «comparaison». Parabola, en latin, deviendra parole). Sens littéraire (ou religieux) : petit récit allégorique qui propose un enseignement moral ou un message religieux. Jésus-Christ par exemple, suivant en cela un mode d’expression répandu à son époque, use souvent de la parabole, dont l’aspect imagé et symbolique frappe l’esprit de son auditoire. Au premier degré, la parabole se présente comme une histoire ordinaire : un fils réclame son héritage et part vivre sa vie (parabole de l’enfant prodigue); un maître de maison, appelé à voyager, confie son argent à quelques-uns de ses serviteurs (parabole des talents). Mais le fils ou le serviteur représentent l’homme; le maître de maison ou le père symbolisent Dieu. La suite de l’histoire est donc à comprendre au second degré : le fils prodigue qui se repent met en valeur l’incroyable pouvoir de pardon de Dieu le père; les serviteurs qui exploitent leurs «talents» (pièces de monnaie) illustrent le devoir qu’a tout homme de faire fructifier les dons de Dieu (les talents, au sens d’aptitudes).
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