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panégyrique

panégyrique
Eloge oratoire.
Commentaire Le panégyrique fut, selon son origine grecque, un discours flatteur en l'honneur d'une cité. A Rome, il devint un genre enseigné dans les écoles de rhétorique. Avec le christianisme, il évolua vers l'éloge d'un martyr ou d'un saint. C'est ainsi que l'on doit à Bossuet, par exemple, le Panégyrique, de saint Paul. De nos jours, le mot signifie « éloge exagéré ».
Citation Les « Panégyriques » : Le premier témoignage en est le groupe de discours d'apparat, ou Panégyriques, adroitement composés par des rhéteurs gaulois — Euménius en particulier — en l'honneur de Maximien, Constance Chlore et son fils Constantin [...]. La Gaule, très éprouvée au IIIe siècle, avait alors affermi sa personnalité : ses écoles de Marseille, Autun, Bordeaux, Trêves, étaient célèbres. [...] Aussi ces discours ne sont-ils pas seulement des pièces d'éloquence convenues, d'esprit gouvernemental et courtisan [...]. Ils contiennent des pages d'accent vrai, et même touchant. (Jean Bayet, Littérature latine.}
PANÉGYRIQUE, n. m. (du grec panêguris, «assemblée de tout un peuple»). Discours public célébrant les louanges d’une personne illustre (un chef militaire, un saint). Le panégyrique d'un monarque. Éloge de quelqu’un ou de quelque chose (panégyrique d'une nation, panégyrique d'une vertu). Apologie excessive, discours dithyrambique à la gloire de quelqu’un, d’où un emploi qui peut être péjoratif ou ironique. Comment cet homme politique peut-il prendre au sérieux ce panégyrique inspiré par la flatterie ?
PANEGYRIQUE nom masc. - 1. Discours vantant les mérites d’un grand homme ou d’une collectivité. 2. Toute forme d’éloge.
ÉTYM. : du grec panêguris = « assemblée de l’ensemble du peuple ».
La tradition du panégyrique remonte à l’Antiquité. L’orateur grec Isocrate (436-338 av. J.-C.) qui plaida pour l’union de Sparte et Athènes contre les Perses et le Romain Pline le Jeune — avec son panégyrique de Trajan - s’y illustrèrent tout particulièrement. À Rome, le panégyrique devint un exercice rhétorique de peu de valeur littéraire.
Lorsque le terme est utilisé aujourd’hui, il l’est souvent de manière péjorative ou ironique pour souligner le caractère outré, artificiel ou emphatique des éloges adressés.

 

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