Où commence, où finit la violence ?
ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION
• Aristote définit la violence en opposant le mouvement violent ou forcé au mouvement naturel : est violence tout ce qui — survenant de l’extérieur — s’oppose au mouvement intérieur d’une « nature ».
• La violence est classiquement définie comme contrainte physique.
• Si l’on considère que les actions et la « volonté » de quelqu’un peuvent naître de l’irruption de discours étrangers, d’une structure sociale, ne doit-on pas admettre l’existence d’une violence non plus physique mais symbolique et structurelle (symbolique ne signifiant nullement ici une non-efficience) ?
• N’y aurait-il pas des définitions de la violence telles qu’à la limite on pourrait la voir partout (et ne la voir nulle part). — Ne convient-il pas alors d’opérer des distinctions et (des hiérarchisations) si l’on ne veut pas occulter certains problèmes.
INDICATIONS DE LECTURE
• Code Civil.
Par exemple l’article 1112 : « Il y a violence lorsqu’elle est de nature à faire impression sur une personne raisonnable, et qu’elle peut lui inspirer la crainte d’exposer sa fortune ou sa personne à un mal considérable et présent. » .
• L’Essence du politique de Julien Freund (Sirey).
On y trouvera des essais de distinction entre force, puissance et violence.
• L’Érotisme de Bataille (Éditions de Minuit).
Langage. Travail. Violence.
• Les Intellectuels et le Pouvoir (L'Arc) n° 45, 1972.
(Entretiens Foucault-Deleuze).
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