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OPPORTUNISME

OPPORTUNISME. n. m. Attitude qui consiste à s'adapter aux circonstances, à en tirer parti au mieux de ses intérêts. L 'opportunisme d'un politicien qui profite de toutes les occasions pour soigner son image, de tous les thèmes d'actualité pour alimenter ses discours. Le cas échéant, l'opportuniste n'hésite pas à sacrifier ses principes moraux pour exploiter pleinement la situation qui s'offre à lui. D'où la connotation fréquemment péjorative de ce mot. C'est un opportuniste !

OPPORTUN, adj. (du latin opportunus, «qui conduit au port»). Qui vient à propos. Un courant opportun nous a conduits au port. Qui est favorable, qui convient. Une démarche opportune.
N.B. Cet adjectif a deux antonymes : inopportun (qui a un sens exactement inverse) et importun (qui a un sens plus large et peut s’appliquer aux personnes).


OPPORTUNISME, n. m. Attitude qui consiste à s’adapter aux circonstances, à en tirer parti au mieux de ses intérêts. L’opportunisme d’un politicien qui profite de toutes les occasions pour soigner son image, de tous les thèmes d’actualité pour alimenter ses discours. Le cas échéant, l’opportuniste n’hésite pas à sacrifier ses principes moraux pour exploiter pleinement la situation qui s’offre à lui. D’où la connotation fréquemment péjorative de ce mot. C’est un opportuniste !


OPPORTUNITÉ, n. f. Caractère de ce qui est opportun. l’opportunité d’une idée, d’une décision, d’un fait nouveau, d’une attitude. L’emploi du mot «opportunité» dans le sens de «circonstance favorable» est critiqué comme anglicisme (mais assez fréquent dans les médias) : mieux vaut l’éviter, et le remplacer par «occasion propice, possibilité avantageuse ».

OPPORTUNISME (n. m. / Pol., péj.) Concept dû à Kautsky, qui entendait critiquer par là la théorie de Bernstein, préconisant une adaptation des thèses et de la stratégie des socialistes à la conjoncture pol. ; caractérise notamment les alliances des partis communistes avec des partis qui ne reflètent pas précisément les intérêts de la classe ouvrière.




OPPORTUNISME. Nom donné en France à la tactique politique prônée par Gambetta au début de la Troisième République, afin de rallier une large majorité au régime républicain encore mal assuré. Les opportunistes républicains, opposés aux républicains radicaux, furent représentés en particulier par Jules Ferry. Ces républicains modérés s'appuyaient sur la bourgeoisie libérale et les classes moyennes, et défendaient l'idée que le programme républicain, défini sous le Second Empire, devait s'appliquer par étapes. L'opportunisme inspira les dirigeants de la Troisième République jusqu'à l'affaire Dreyfus qui sépara nettement la France en deux camps et amena le radicalisme au pouvoir. Voir Radical (Parti).