Norbert CARBONNAUX
Né le 28 mars 1918 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Dans le désert «qualité française» des années cinquante, Car-bonnaux séduisit les cinéphiles par ses trois premiers longs métrages: comédies satiriques à la dent dure et au rythme soutenu, elles représentaient — avec les œuvres trop rares de Tati et Dhéry — un îlot comique non négligeable. Avec le succès commercial de Candide, le ton se fait plus boulevardier, et les films suivants perdent leur mordant sans pour autant retenir le public. En fait, ni le cinéma de la Nouvelle Vague ni le café-théâtre n’ont séduit Carbonnaux. Il aurait pu continuer comme De Broca ou Molinaro, mais n’a pas eu la confiance des producteurs. — Entretien par Bernard Sam-pré, Cinéma, n° 64, mars 1962.
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- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma» par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalent
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