NIETZSCHE et L'éternel enfant
« L'éternel enfant - Nous croyons que les contes et les jeux appartiennent à l'enfance. Quelle vue courte nous avons! Comment pourrions-nous vivre, à n'importe quel âge de la vie, sans contes et sans jeux! Il est vrai que nous donnons d'autres noms à tout cela et que nous l'envisageons autrement, mais c'est là précisément une preuve que c'est la même chose ! - car l'enfant, lui aussi, considère son jeu comme un travail et le conte comme la vérité. La brièveté de la vie devrait nous garder de la séparation pédante des âges - comme si chaque âge apportait quelque chose de nouveau-, et ce serait l'affaire d'un poète de nous montrer une fois l'homme qui, à deux cents ans d'âge, vivrait véritablement sans conte et sans jeux. »
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- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- François COPPÉE (1842-1908), Intimités, « Je suis un pâle enfant du vieux Paris... ».