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Ney, Michel (Sarrelouis 1769-Paris 1815) ; général français et maréchal d'Empire.

Ney, Michel (Sarrelouis 1769-Paris 1815) ; général français et maréchal d'Empire. Il fut le plus populaire des maréchaux de 1804. Fils d'un maître tonnelier, il naît à Sarrelouis le 10 janvier 1769 et est d'abord clerc de notaire. Engagé dans un régiment de hussards en 1787, il n'est encore en 1792 que maréchal des logis à l'armée du Nord. A la fin de cette campagne, il passe lieutenant. Capitaine en 1794 à l'armée de Sambre-et-Meuse, il passe chef d'escadron à l'armée de Mayence. Général de brigade en 1796, il se bat en Allemagne en 1796-1797. Il est nommé en 1799 général de division et commande la cavalerie légère aux armées réunies d'Helvétie et du Danube sous les ordre de Masséna. Il se distingue en 1800, à l'armée du Rhin, aux combats d'Hochstaedt et de Hohenlinden. Ministre plénipotentiaire et commandant de l'armée française en Suisse (oct. 1802-déc. 1804), il est nommé maréchal d'Empire en mai 1804 et bat les Autrichiens à Elchingen en 1805. Surnommé par Napoléon « le brave des braves », il se bat à Iéna et à Erfurt (1806), décide de la victoire à Eylau et à Friedland (1807). Créé duc d'Elchingen en 1808, il est envoyé en Espagne, mais est suspendu de ses fonctions pour insubordination par Masséna (1811). Il rentre alors en France et prend part (1812) à la campagne de Russie, où il commande le 3e corps de la Grande Armée. Il s'illustre à Smolensk et à la Mos-kowa. Créé prince de la Moskowa en 1813, il se bat à Lützen, à Bautzen et à Leipzig et pendant la campagne de France de 1814. Il est l'un des maréchaux qui contraignent Napoléon à abdiquer et la Restauration le nomme pair de France et commandant de la VIe région militaire. Chargé d'arrêter Napoléon à son retour de l'île d'Elbe, il est gagné par l'enthousiasme de ses troupes et se rallie à l'Empereur. Traduit devant une cour martiale par la Seconde Restauration, il est fusillé le 7 décembre 1815 dans les jardins du Luxembourg.



NEY, Michel (Sarrelouis, 1769-Paris, 1815). Maréchal de France. Intrépide et énergique, surnommé « Le brave des braves », il se couvrit de gloire dans les armées napoléoniennes. Fils d'un tonnelier, engagé dans l'armée à 19 ans, il fit une carrière brillante. Maréchal d'Empire en 1804, il s'illustra d'abord à Elchingen (1805), contribuant, à la victoire d'Ulm, puis de Friedland. Envoyé en Espagne en 1808, il lutta contre les guérilleros hostiles à l'occupation française, fit en 1812 la campagne et la retraite de Russie durant lesquelles il manifesta un courage exceptionnel et fut fait prince de la Moskova. Blessé à Leipzig lors de la campagne d'Allemagne ( 1813), il se rallia à Louis XVIII après la première Restauration et fut chargé de ramener Napoléon « prisonnier dans une cage de fer », lorsque ce dernier débarqua en France après s'être enfui de l'île d'Elbe. En mars 1815, il se rallia à l'Empereur puis participa à la bataille de Waterloo. Arrêté peu après, il comparut devant la Chambre des pairs pour avoir trahi les Bourbons. Condamné à mort, le 6 décembre 1815, il fut fusillé le lendemain près de l'Observatoire de Paris et, refusant le bandeau, cria aux soldats : « Droit au coeur. » Voir Empire (Premier).

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