MYSTÈRE
MYSTÈRE Apparu au xiie siècle, ce type d’œuvre dramatique généralement donnée sur le parvis des cathédrales connaît son plein épanouissement artistique vers la fin du xve siècle. Visant à l’instruction d’un public souvent illettré, c’est d’abord une œuvre pédagogique dont le texte s’appuie sur les récits bibliques pour mettre en scène tel ou tel épisode de l’histoire de la Rédemption. Avec le temps, la dramaturgie se fera de plus en plus sophistiquée, des intermèdes plus riants alterneront avec les passages émouvants ou encore tragiques et les dialogues prendront une place croissante. La vogue des mystères se maintiendra jusqu’à ce que leur représentation soit interdite, en 1548.
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- « il fallait, dit un critique contemporain, édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme »
- Vous commenterez cette phrase de Saint-John Perse à propos de la poésie : « L'obscurité qu'on lui reproche ne tient pas à sa nature propre qui est d'éclairer, mais à la nuit même qu'elle explore, et qu'elle se doit d'explorer : celle de l'âme elle-même et du mystère où baigne l'être humain ».
- Un homme cultivé voit le monde avec plus de couleur, de profondeur, de mystère. Qu'en pensez-vous ?
- Un critique contemporain définit l'esprit du 18e siècle en ces termes: Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme. Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les oeuvres du 18e siècle que vous connaissez ?
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