Michel BOISROND
Dans l’ensemble, Michel Bois-rond ne manque ni de savoir-faire, ni de rythme, ni d’humour. Tour à tour conseiller technique, assistant, directeur de production (pour Henry King), acteur même (notamment dans Le Bon Plaisir de Francis Girod), il eut pour maîtres Jean Delannoy, Gilles Grangier, Jacques de Baroncelli, Jean Anouilh, Jean Cocteau. Devenu assistant de René Clair {La Beauté du diable), il en sera le réalisateur adjoint {Belles de nuit, Les Grandes Manoeuvres). Néanmoins, ses films ne s’écarteront guère des canons habituels de la bluette sentimentale ou du vaudeville, réduisant à de simples divertissements des sujets que d’autres sauront exploiter avec brio. Témoins flagrants de ces rendez-vous manqués avec un cinéma de qualité, les rencontres du réalisateur avec le monde de l’enfance: qu’il s’agisse de la ravageuse adolescente Brigitte Bardot dans Cette sacrée gamine, de la compromission sous l’Occupation dans Le Chemin des écoliers, de l’éducation sentimentale dans La Leçon particulière, du merveilleux dans Le Petit Poucet, Michel Boisrond reste très en deçà de ce que nous offriront entre autres, sur de tels sujets, Roger Vadim, Louis Malle ou Jacques Demy.
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