mètre/métrique
mètre/métrique Mètre : type de vers, déterminé par son nombre de syllabes. Métrique : ensemble des règles de versification. Commentaire Il existe différents vers : vers de huit syllabes (octosyllabe), de dix syllabes (décasyllabe), de douze syllabes (alexandrin). A côté de ces vers pairs, on trouve des vers impairs de trois, cinq, sept, neuf ou onze syllabes. Le choix du mètre détermine la tonalité générale du poème. Les principes fondamentaux de la métrique varient selon les peuples et les époques. Ainsi, les vers latins et grecs sont fondés sur le nombre de syllabes (longues ou brèves) et ignorent le problème de la rime. La métrique française, fondée sur le mètre, s'intéresse aussi bien aux rythmes qu'aux rimes finales ou internes. Pour connaître un poète, il est conseillé d'étudier le choix de son mètre et les particularités de sa métrique. Citation Les caractères anciens se sont effacés et la conscience métrique demeure. Les révolutions poétiques modernes, si elles ont transformé des systèmes de valeurs, n'ont pas fondamentalement modifié la nature du français. Un vers d'Eluard après tout ne se lit pas autrement qu'un vers de Hugo ou même de Racine. C'est donc que la nature du vers est indépendante des caractères qu'on pouvait croire primordiaux : syllabisme fixe, rime ou découpage particulier des unités du discours. (Jean Mazaleyrat, Eléments de métrique française.}
METRE nom masc. — Nature d’un vers définie par le nombre de ses syllabes. ÉTYM. : du grec metron = « mesure ». On dira, par exemple, que, dans L’Art poétique, Verlaine recommande aux poètes l’usage du mètre impair. La métrique est l’étude des mètres. —► Poésie — Vers