MERCURE
MERCURE et ses sels. Le mercure est un métal blanc, très brillant, dont l'éclat rappelle celui de l'argent. Comme il se présente sous une forme liquide et extrêmement mobile les Anciens lui avaient attribué le nom de «vif argent». On doit aux Arabes l'introduction du mercure en médecine. On sait la place qu'il tenait dans la pharmacopée spagyriste et sa haute réputation chez les alchimistes. On s'en servait, à l'origine pour traiter la lèpre, puis, à partir du XVème siècle, on reconnut son action comme antisyphilitique. Dans l'industrie, il a de nombreux emplois (appareils de physique, étamage des glaces). Mais le mercure est toxique et détermine des empoisonnements aigus (accidentels) qui se traduisent par une hypersalivation, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs d'estomac, des sueurs froides, des convulsions et même des syncopes. L'intoxication lente par le mercure se rencontre plus fréquemment dans certaines professions où les ouvriers sont en contact avec ce métal ou ses dérivés. Cette affection porte le nom d'hydrargisme. Les symptômes sont les suivants: goût métallique dans la bouche avec douleur dentaire et mastication pénible, insomnie, palpitations, pâleur et abattement, éruption de petites vésicules sur le corps.
Liens utiles
- Mercure
- mercure, n.
- « La Vertu malheureuse » in Mercure galant, janvier [tome 1], 1678, p. 52-93.
- De l'inutilité du théâtre au théâtreArticle dans Le Mercure de France, N° 81, septembre 1896Alfred JarryJe crois que la question est définitivement tranchée de savoir si le théâtre doit s'adapterà la foule ou la foule au théâtre.
- Rémy de Gourmont1858-1915Critique érudit et très curieux d'idées il s'identifie avec le jeune Mercure de France, volontiersfrondeur de tous les conformismes, sinon anarchisant.