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MÉIOSE MÉMOIRE MESSAGERIE MÉTÉOROLOGIE MÉTALLOGRAPHIE MÉTASTASE MÉTÉOROLOGIE MINITEL

MÉIOSE, n.f. C'est le processus particulier de division cellulaire qui se réalise lors de la formation des gamètes , celles-ci étant les cellules reproductrices de l’Homme. Ces gamètes résultent précisément de la méiose qui s’opère dans les testicule et les ovaires - les cellules qui subissent cette méiose étant les «précurseurs» des ovules (gamètes femelles) et des spermatozoïdes (gamètes mâles). Grâce à la méiose, le père d’une part et la mère d’autre part transmettent chacun la moitié de leurs gènes (voir ce moi) à chacun de leurs enfants, et cette sélection est unique pour chacun d’eux. Pour les autres types de cellules (hors cellules des ovaires et des testicules), le mécanisme de la division cellulaire (plus simple) s’appelle mitose.

MÉMOIRE, n.f. C’est l’organe qui permet à un ordinateur d’enregistrer, de conserver et de restituer les données qui lui ont été intégrées. C’est cette mémoire ou plus exactement ses capacités de stockage et son débit qui déterminent la puissance de l’ordinateur, quantifiant ainsi cette puissance en Mo, c’est-à-dire en millions d’octets (voir ce mot). Il existe plusieurs types de mémoires : • la RAM (Random access memory ou mémoire vive) représente la mémoire de travail qui est perdue lorsqu’on éteint l’ordinateur. C’est une mémoire de travail qui ne sert qu’au stockage de données ou aux résultats provisoires de calcul ; • la ROM (Read only memory ou mémoire morte) contient, à l’opposé de la précédente, des données qui peuvent être lues, mais non modifiées (par exemple les instructions de mise en route d’un ordinateur). MENU, n.m. Nom donné, en informatique, à la liste des options proposées par un logiciel d’ordinateur : l’utilisateur (comme le client au restaurant) fait son choix parmi les différents menus possibles.

MESON, n.m. Particule appartenant à la famille des bosons (voir ce moi), dont la caractéristique est d’être sensible à l’interaction forte (l’une des lois de la physique fondamentale).

MESSAGE (n. m.) 1. — Charge de dire, de transmettre une information, un ordre, un objet ; Syn. commission. 2. — Objet, information, paroles que le messager transmet. 3. — (Ling.) : a) Toute séquence ling. véhiculant une information. b) L’information elle-même contenue dans le message au sens 3 a ; en ce sens, opposé à code : le message, c’est ce qui peut être codé de diverses façons.

MESSAGERIE, n.f. Si elle est dite «électronique», il s’agit d’un dispositif qui permet à des personnes, reliées grâce à un réseau de télécommunications particulier (télématique), d’échanger des informations soit ; en temps réel (sans délai), soit en temps différé. Les messages sont alors stockés et interrogeables par le destinataire grâce à un code d’accès réservé. . On parle aussi de courrier électronique ou de télémessagerie, selon le mode de fonctionnement. Nota bene : Internet (voir ce mot) permet à des millions de personnes d’échanger chaque jour des millions de courriers électroniques !

MÉTABOLISME, n.m. Ensemble des phénomènes qui caractérisent le fonctionnement des cellules d’un organisme. Il s’agit de réactions chimiques dont la finalité est, en particulier, la production d’énergie nécessaire à son bon fonctionnement. Le métabolisme est essentiellement régulé par les hormones (voir ce moi). Un dérèglement peut donc provenir de celui d’une glande, à l’origine de l’hormone, ou du mauvais fonctionnement des enzymes (voir ce mot).

MÉTALLOGRAPHIE, n.f. Si un métal se définit par un certain nombre de caractéristiques (son éclat, sa capacité à conduire la chaleur, l’électricité, etc.), la. métallogra-phie en est l’étude. Elle concerne donc les métaux ainsi que leurs alliages, c’est-à-dire leurs mélanges ou combinaisons.

MÉTALLURGIE, n.f. Il s’agit comme ci-dessus des métaux et des alliages, mais cette fois sous l’angle de leur extraction, de leur exploitation et de leur production, la métallurgie étant l’ensemble des techniques et procédés relatifs à cette activité industrielle.

MÉTASTASE, n.f. Terme employé en cancérologie pour désigner le foyer secondaire d’une tumeur maligne dont la localisation est. éloignée de la tumeur initiale qui est à l’origine de ce développement excentré.

MÉTÉORITE, n.m. Débris de météroïdes (cailloux de tailles très variées) qui, traversant l’atmosphère, "s’écrasent" au sol. Celui-ci en garde évidemment la trace visible (et quelquefois impressionnante..,). A ne pais confondre avec les météores qui sont des phénomènes lumineux que l’on peut observer dans l’atmosphère. ou à la surface de la Terre. Par exemple : une étoile filante, un éclair ou un arc en ciel.

MÉTÉOROLOGIE, n.f. L’observation des températures, des précipitations (pluies), des vents, etc.; constitue l’objet de la météorologie, discipline scientifique (partie de la géophysique) qui a deux objectifs : comprendre l’ensemble de ces phénomènes complexes et, à partir des données recueillies et de leur interprétation, effectuer des prévisions sur le temps des jours à venir.

MICROCHIRURGIE, n.f. Avec l’aide d’instruments miniaturisés, cette chirurgie se pratique sous le contrôle d’un microscope - d’où son nom. Elle trouve un champ d’application particulièrement remarquable en ophtalmologie (greffe de la cornée, ablation du cristallin), en gynécologie ou encore en chirurgie réparatrice comme pour la réimplantation d’un doigt, par exemple, pour laquelle le travail du chirurgien est particulièrement minutieux.

MICROFIBRE, n.f. Fibre textile à base de matériaux naturels et/ou synthétiques, caractérisée par une résistance et une légèreté particulièrement intéressantes pour les vêtements, bien entendu, mais aussi pour des usages industriels.

MICROFICHE, n.f. / MICROFILM, n.m. Tous deux sont des supports d’informations (images) sous forme de film. Mais la première comporte une ou plusieurs images tandis que le second, en rouleau ou en bande, comporte toujours une série d’images. Leur lecture n’est possible qu’avec un appareil particulier pour l’un et pour l’autre (lecteur de microfiche ; lecteur de microfilm).

MICROINFORMATIQUE, n.f. Informatique liée aux micro-ordinateurs : ordinateurs de petite taille, personnels, autonomes. MICRO-ONDES (four à), n.m. Appareil qui a révolutionné la vie des familles !. Il est aujourd’hui possible, en quelques secondes ou quelques minutes, de décongeler, de cuire ou de réchauffer des plats cuisinés. Cet appareil qui fonctionne sur le principe de l’onde électromagnétique (de haute fréquence) permet, en effet, le chauffage par agitation très rapide des molécules d’eau contenues dans les aliments.

MICROPROCESSEUR, n.m. Dispositif qui, dans un ordinateur, contient les éléments nécessaires au traitement de l’information grâce à ses circuits électroniques minuscules (circuit intégré). C’est ce dispositif qui permet donc à l’ordinateur d’effectuer calculs et opérations.

MICROSCOPE, n.m. Instrument qui permet d’observer aisément des objets de très petite taille grâce à l’utilisation de lentilles à très fort grossissement. Si un miroir réfléchit la lumière, une lentille, elle, la dévie (c’est le phénomène de la réfraction). Une lentille peut être convexe, c’est-à-dire plus épaisse au centre que sur ses bords, ou concave, rétrécie au centre. Lorsque les rayons lumineux sont réfractés, les objets peuvent paraître plus proches qu’ils ne le sont, car les lentilles donnent une image agrandie de l’objet observé. Sur une lentille convexe, en effet, la lumière converge parce que les rayons se rapprochent et l’objet paraît alors plus gros. Dans le cas contraire, avec une lentille concave, les rayons, divergent, ils s’écartent les uns des autres et l’image de l’objet le fait alors paraître plus petit. Outre le microscope optique, il existe d’autres types de microscopes: électronique, beaucoup plus puissant, il fonctionne grâce à un faisceau d’électrons (et non plus les rayons de la lumière) ou le microscope à effet tunnel, plus puissant encore, qui est utilisé pour visualiser les atomes d’une surface.

MINITEL, n.m. (nom déposé). Terminal du système français dit « vidéotex » (Télétel). Mis au point et diffusé (1978) par l’administration des Télécommunications, le Minitel a été, pour notre pays, l’exemple de diffusion inégalée d’une technologie nouvelle. Diffusé gratuitement à ses débuts, il est- d’usage courant pour de multiples sources d’informations de la vie quotidienne (annuaire électronique inclus), chez les particuliers d’abord, puis dans les entreprises. Il n’a cependant pas réussi à sortir de l’Hexagone et l’explosion de moyens électroniques nouveaux, rapides et bon marché, d’échanges, d’informations représentent une concurrence préoccupante pour ce "chef-d’œuvre made in France".

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