MEILHAC Henri
MEILHAC Henri. Né et mort à Paris (22 février 1831 - 6 juillet 1897). Il fut d’abord un écrivain humoriste et fantaisiste, faisant des articles pour le Journal pour rire et pour La Vie parisienne. Il écrivit ensuite des vaudevilles et des pièces en quantité considérable, qui lui valurent un rapide succès. Il sut adapter à la scène le fameux « esprit boulevardier », travaillant seul ou plus souvent en collaboration. Parmi les pièces qu’il écrivit, on peut relever : Le Petit-Fils de Mascarille (1859), L’Autographe (1861), La Vertu de Célimène (1861), L’Attaché d’ambassade (1861), Les Demoiselles Clochard (1886), Décoré (1888), Brevet supérieur (1892). Mais c’est de sa collaboration avec Ludovic Halévy que devaient naître ses plus grands succès : opéras bouffes qui connurent une vogue immense, laquelle est due en partie à la musique d’Offenbach, tels : La Belle Hélène (1864), Barbe-Bleue (1866), La Grande-Duchesse de Gérolstein (1867), La Vie Parisienne (1867), La Périchole (1868), Les Brigands (1869), Le Petit Duc (1878). Meilhac et Halévy écrivirent ensemble des comédies : Les Brebis de Panurge (1863), Fanny Lear (1868), Froufrou (1869), Tricoche et Cacolet (1872), L’Eté de la Saint-Martin (1873), La Petite Marquise (1874), Loulou (1876), Le Mari de la débutante (1879). En collaboration avec Ph. Gille, Meilhac donna encore le livret de Manon qu’illustra la musique de Massenet, et celui de l’opéra-comique de Planquette, Rip; avec À. Millaud, Mamzelle Nitouche (1883), avec L. Gandérax, Pepa (1888). Henry Meilhac fut élu à l’Académie Française le 26 avril 1888, au fauteuil de Labiche, mais sa réception n’eut lieu que le 4 avril 1889.