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Mauss

Mauss
(Marcel, 1873-1950.) Sociologue et ethnologue français qui, après des recherches en sociologie religieuse, a mis au point le concept de « phénomène social total » pour rendre compte des multiples aspects de la vie sociale. Son Essai sur le don (1932-1934) - qui représente le fait social global sous la forme d'un triangle fondamental : donner/recevoir/rendre - a fortement marqué les théories anthropologiques, notamment la pensée de G. Bataille.
AUTRES ŒUVRES : Esquisse d’une théorie générale de la magie (1902) ; Manuel d’ethnologie (1947).
Mauss (Marcel) sociologue et ethnologue français (Épinal 1872 — Paris 1950). Professeur à l’École des hautes études, puis au Collège de France, il forma l’école ethnologique française. Mais son influence s’étendit à tout le domaine des sciences humaines : psychologie, linguistique, histoire des religions, etc. On trouvera un mélange de ses études (sur le don, la magie, la mort) dans l’ouvrage intitulé Sociologie et anthropologie (1950).
MAUSS (Marcel), sociologue et ethnologue français (Epinal 1872 - Paris 1950). Professeur d'histoire des religions des peuples non civilisés à l'Ecole des hautes études, puis au Collège de France, il forma, de 1901 à 1950, l'école ethnologique française. Son souci de ne jamais isoler un fait social du contexte culturel où il se situe le conduisit à une théorie globale des « faits sociaux comme totalités culturelles ». En 1928, il créa avec Paul Rivet, l'institut d'ethnologie. On lui doit : le Don (1926), Fragment d'un plan de sociologie générale descriptive (1934).
Mauss, Marcel
(Né en 1872 à Épinal, mort à Paris en 1950.)
Neveu et continuateur de Durkheim qui, après avoir reçu une formation de professeur de philosophie, s’écarta rapidement de la philosophie universitaire pour s’intéresser à la philologie, la linguistique et l’histoire des religions. Entré, dès sa fondation en 1898, dans l’équipe de L'Année sociologique, il y devient l’expert en ethnologie. En 1901 il est nommé à la chaire d’« Histoire des Religions des peuples non civilisés » de l’École des Hautes Études. Quoique n’ayant jamais fait de recherches sur le terrain, il est à juste titre considéré comme le fondateur de l’ethnologie française à laquelle il donnera de solides bases épistémologiques en introduisant dans l’École Sociologique, où avait régné l’évolutionnisme, une conception à la fois fonctionnaliste et structuraliste. C’est cette conception qui sera reprise et développée avec éclat par Lévi-Strauss.
Principales publications : Esquisse d'une théorie générale de la magie (en collaboration avec H. Hubert), 1904 ; Essai sur les variations saisonnières des sociétés esquimo, 1906 ; Essai sur le Don, 1925 (republié avec d’autres essais dans Sociologie et Anthropologie, 1950); Œuvres complètes, 3 vol., 1968-69.