Masochisme
Masochisme Recherche consciente ou inconsciente d’une satisfaction liée à la douleur physique ou psychique. Le masochisme est une perversion décrite par les sexologues, mais Freud donne à ce terme une extension plus importante. Il distinguera plusieurs formes de masochisme. Ainsi, le masochisme moral où le sujet soulage un sentiment de culpabilité inconscient en se trouvant en position de victime, il n’y a pas là de plaisir sexuel directement en jeu. Le masochisme érogène désigne le lien entre plaisir sexuel et douleur et peut concerner le masochisme comme perversion. Enfin, le masochisme féminin fut une notion très discutée. Freud proposera un autre partage également entre masochisme primaire et secondaire. Après avoir pensé le sadisme comme premier et le masochisme comme retournement du sadisme sur la personne propre - c’est le masochisme secondaire-, Freud postulera l’existence d’un masochisme primaire, d’une première orientation de la pulsion de mort liée à la libido orientée sur le sujet lui-même.
MASOCHISME
Ce terme, formé à partir du nom de l’écrivain autrichien Sacher Masoch, désigne la tendance à rechercher le plaisir sexuel en subissant punitions, châtiments, humiliations et sévices.
Le masochisme est catalogué par Freud comme une perversion sexuelle où le plaisir est lié à la douleur. Il distingue cependant du masochisme érotique le masochisme moral, qu’on peut définir par le besoin de s’abaisser, de se déprécier et de se punir, et qu’on explique le plus souvent par un sentiment de culpabilité inconscient.
Freud distingue le masochisme primaire, lié à la pulsion de mort, et le masochisme secondaire, qui est le renversement sur la personne propre du sadisme.
masochisme, perversion sexuelle caractérisée par la jouissance érotique puisée dans la souffrance. Le masochiste goûte la douleur physique ou morale avec volupté, il la recherche, la suscite ou se l’inflige (flagellations) ; il crée de toutes pièces les situations dans lesquelles il sera dominé, humilié, mortifié. Son comportement peut être interprété comme le moyen d’obtenir le pardon d’un surmoi (conscience morale) exceptionnellement sévère, de neutraliser, par un sacrifice préalable, l’angoisse liée au plaisir sexuel interdit. L’automutilation, la toxicomanie, le jeu de la roulette russe tout comme l’incapacité à donner un sens satisfaisant à sa vie et les conduites d’échec (de ceux dont on dit qu’ils n’ont « jamais de chance ») sont des comportements masochistes.
MASOCHISME, n.m. Du nom du romancier autrichien Sacher-Masoch (1835-1895), qui était affligé de la perversion sexuelle consistant à ne trouver la jouissance que dans les souffrances et sévices infligés par la partenaire ; ce terme a pris un sens plus vague, pour désigner la recherche, consciente ou non, de la souffrance et du malheur.
MASOCHISME. Perversion dans laquelle le sujet tire un plaisir érotique de la souffrance qui lui est infligée ou qu’il subit. On distingue généralement le masochisme sexuel et le masochisme moral ; dans ce dernier cas, le sujet, écrasé par son Surmoi, cherche inconsciemment à tenir le rôle de victime, sans qu’un plaisir sexuel soit directement impliqué. Freud distingue également un masochisme primaire, où la pulsion de mort est encore dirigée sur le sujet lui-même, et un masochisme secondaire où, après avoir été dirigée sur des objets extérieurs (sadisme), elle se retourne contre la personne propre.
MASOCHISME nom masc. - Perversion qui consiste à jouir de sa propre souffrance. ÉTYM. : de Sacher-Masoch, écrivain autrichien du XIXe siècle. Le principal ouvrage de Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure, met en scène un jeune homme, Séverin, qui accepte, au terme d’un contrat passé avec sa maîtresse, de devenir l’esclave de la femme qu’il aime. Notons que comme c’est le cas avec le sadisme - dont le masochisme constitue à certains égards l’envers -, l’œuvre de Sacher-Masoch ne se réduit pas à l’image simplifiée que les psychiatres en ont proposé. —> Sadisme