Manteuffel, Edwin von (Dresde 1809-Karlsbad 1885) ; maréchal prussien.
Manteuffel, Edwin von (Dresde 1809-Karlsbad 1885) ; maréchal prussien. A la fois chef militaire et homme politique conservateur, M. devient en 1848 aide de camp du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV, dont il est un intime. Il fait partie de la camarilla royale et il exerce une grande influence politique en raison de ses liens étroits avec la cour. Comme chef du gouvernement militaire de 1858, il participe activement avec Roon à la réforme de l'armée qui vise au renforcement de son caractère monarchique et conservateur. Guillaume Ier, dont il est en 1861 un des principaux généraux, lui porte également une haute estime. Après avoir servi dans l'armée pendant de longues années, M. est nommé en 1865 commandant en chef au Schleswig-Holstein, et il est le chef des armées au cours des guerres de 1866 et 1870-1871. Il est fait maréchal en 1873. Outre sa carrière militaire, il tente aussi d'assouvir ses ambitions politiques. Ses rapports avec Bismarck sont tendus. Sur le plan extérieur, M. est un partisan résolu de l'alliance russe. Guillaume Ier l'envoie d'ailleurs en 1879 à Saint-Pétersbourg, alors qu'une tension règne dans les relations germano-russes depuis le congrès de Berlin, dans le but de trouver un compromis avant que l'accord avec l'Autriche ne soit conclu.
Liens utiles
- August von der MarwitzCet officier prussien s'est fait connaître à partir de 1807 par son intraitable opposition auxréformes politiques intérieures.
- LANNES, Jean, duc de Montebello (10 avril 1769-31 mai 1809) Maréchal d'Empire Issu d'un milieu modeste, apprenti teinturier, qui s'engage volontaire en 1792, il est remarqué par BonaparteF227 en raison de sa fougue pendant la campagne d'ItalieO223.
- LANNESJean, duc de Montebello(10 avril 1769-31 mai 1809) Maréchal d'EmpireIssu d'un milieu modeste, apprenti teinturier, qui s'engage volontaire en 1792, il est remarqué par Bonaparte en raison de sa fougue pendant la campagne d'Italie.
- Heinrich von Kleist
- Dans une interview où il expliquait son désir de monter l'École des femmes et d'y jouer le rôle d'Arnolphe, le comédien et metteur en scène Marcel Maréchal déclarait : « Agnès est un plaidoyer vivant pour la femme ». En vous appuyant sur des éléments précis tirés du texte, vous expliquerez et éventuellement discuterez cette affirmation.