Lexique de psychologie: lettre D
- Damnation (Idée de) : Conviction soit d’être actuellement damné et d’en subir déjà les souffrances, soit d’être promis à la damnation éternelle. S’observe dans la mélancolie et les délires de possession. Voir démonopathie.
- Dangerosité : Probabilité d’un passage à l’acte délictueux ou criminel. Par exemple la loi du 15 avril 1954 concerne les alcooliques dangereux.
- Déambulation : Marche sans but précis sur une longue distance, avec un état de la vigilance plus ou moins atténué. Voir fugue.
- Débilité mentale : Forme la moins sévère de l'insuffisance mentale. Elle répond à des quotients intellectuels supérieurs à 50 et à des sujets susceptibles de recevoir une éducation et une instruction adaptées. Le pronostic dépend surtout de l’équilibre affectif, de l’instabilité, de la vanité associés au déficit intellectuel. Les formes les plus légères appartiennent au retard mental.
- Décompensation : Transformation d’un état pathologique latent en un état patent Rupture d’un équilibre.
- Décompensation névrotique : Trouble aigu du comportement, avec effondrement des défenses névrotiques habituelles, survenant chez un névrosé brutalement confronté à une situation affectivement difficile qu’il ne peut gérer sur le plan émotionnel.
- Déconditionnement : Méthode thérapeutique tendant à réduire ou annuler un conditionnement pathologique. Voir conditionnement, inhibition réciproque.
- Dédoublement (de la personnalité) : Formation de deux ou plusieurs personnalités successives, alternantes, chez un même individu qui ne garde aucun souvenir de ces existences parallèles lors du retour à la vie commune. Alors que l’état second épileptique est de courte durée, les personnalités multiples hystériques peuvent persister des semaines.
- Défenestration : Action de se jeter par la fenêtre. En psychiatrie correspond le plus souvent à un acte suicidaire.
- Défense (mécanismes de) : Vocabulaire de la psychanalyse désignant la protection du Moi, contre les pulsions émanant du Ça et qui menacent son intégrité. Les mécanismes de défense utilisés sont eux-mêmes inconscients. On distingue parmi eux : l’annulation rétroactive, la conversion, la dénégation, la fixation, les formations réactionnelles, l’isolation, le refoulement, la régression, le renversement, la sublimation.
- Dégénérescence : Théorie périmée suivant laquelle un Individu peut se trouver amoindri dans sa résistance psychophysique, par rapport à ses ascendants, comme s’il retournait à un type primitif. Voir atavisme.
- Déjà vu (illusion du) : Impression d’avoir assisté, contre toute vraisemblance, à une scène actuellement présentée. Peut se rencontrer dans les délires, la psychasthénie ou l’épilepsie temporale. De façon épisodique, elle n’a pas de signification pathologique.
- Délinquance : Ensemble des délits qui se commettent en un temps et en un lieu donné. Elle exprime une conduite antisociale caractérisant l’inadaptation d’un individu à la société.
- Délirante (idée) : Idée fausse, sans fondement, à laquelle le sujet attache une foi absolue, non soumise à la preuve et à la démonstration, non rectifiable par le raisonnement. Elle peut concerner l’identité (filiation), le corps (changement de sexe, hypocondrie), les conflits (persécution), le surnaturel (possession), etc.
- Délire : Système, plus ou moins coordonné, mais stable, d’idées délirantes, affectant les contenus mentaux d’un individu qui deviennent ainsi totalement ou partiellement déréels, accompagné de réactions affectives et comportements également désadaptés, sans que l’affrontement à la réalité ébranle la conviction du délirant. On étudie les thèmes et la structure des délires.
- Délire (structure du) : Mode suivant lequel le système délirant se construit et s’établit dans la personnalité. Le délire paranoïde (voir schizophrénie) est mal systématisé, sans densité logique, il infiltre l’ensemble de la personnalité qui est altérée dans ses rapports et ses projets. Le délire paranoïaque est rigoureusement construit, fait pour convaincre. S’il occupe la totalité de la personnalité, il en respecte le fonctionnement quotidien. Le délire paraphrénique fait coïncider un délire extravagant, fantastique, avec une personnalité respectée et efficace.
- Délire (thème du) : Organisation des idées délirantes suivant une direction prévalente qui sera enrichie mais stable pour un malade donné. Erotisme, mysticisme, persécution, ambition, hypocondrie sont des thèmes fréquents.
- Délire de jalousie : Délire où la jalousie est le pivot du système : tout lui est subordonné, les enquêtes, les vérifications sont minutieuses et inlassables. L’absence de preuve serait presque un argument supplémentaire. Le délire de jalousie peut être isolé, chez un sujet par ailleurs normal. Il peut être associé à des persécutions ou survenir chez l’alcoolique.
- Délire de préjudice : Etat passionnel fondé sur la conviction d’être victime d’une perte (biens, honneur, etc.) dont on veut réparation. Fréquent dans la paranoïa.
- Délire hallucinatoire : Délire dans lequel prédominent les hallucinations. Le délire paranoïde, la psychose hallucinatoire chronique, le délire aigu en sont de bons exemples.
- Délire interprétatif : Délire dans lequel dominent les interprétations: délire paranoïaque, délire de revendication. Voir interprétation.
- Délire paranoïaque : Correspond à une structure délirante. Le délirant paranoïaque est sûr de ses raisons, convaincu de la qualité de ses démonstrations. Il lui faut convaincre. On distingue, parmi les délires paranoïaques, des délires d’interprétation et des délires passionnels.
- Délire paranoïde : Délire des schizophrènes comportant souvent des hallucinations et de l’automatisme mental. Il est mal systématisé et assez vague.
- Délire paraphrénique : Délire extravagant, parfois fantastique. Il accompagne une personnalité non altérée, capable de comportements quotidiens normaux.
- Délire passionnel : Système fondé sur une idée prévalente (Jalousie, revendication, préjudice) qui occupe la totalité de la conscience et commande les intérêts et activités du sujet.
- Délire polymorphe : Délire sans système, où se mélangent et s’imbriquent des thèmes très variés, dans un désordre qui défie le classement.
- Delirium tremens : Confusion mentale très grave en rapport avec la suppression brutale de l’alcool chez un intoxiqué chronique. L’onirisme est surtout fait d’hallucinations d’animaux. Le tableau biologique est dramatique. Voir confusion, délire aigu.
- Démence : Perte des facultés intellectuelles chez un sujet auparavant normal (contrairement à la débilité qui est présente d’emblée). Ce terme générique regroupe en fait un foisonnement de pathologies, parfois curables mais le plus souvent irréversibles : démences primitives pures (maladie d’Alzheimer, maladie de Pick), démences primitives accompagnées (démence de la maladie de Parkinson, de la sclérose latérale amyotrophique, de la chorée de Huntington, de la paralysie supranucléaire progressive), démences vasculaires (démence par infarctus multiples, leuco-encéphalopathie de Binswanger, infarctus des aires associatives, artérites inflammatoires diffuses, syndrome d’hypoperfusion chronique), pseudo-démences psychogènes (états dépressifs ou psychotiques, névrose avec conversion ou régression afifectivo-relationnelle), hydrocéphalie à pression normale, démences dues à un processus expansif intracrânien (hématome sous-dural, méningiomes, métastases, glioblastomes), démences iatrogéniques, démences toxiques, démences d’origine carentielle, métabolique ou endocrinienne, démences post-traumatiques (démences des boxeurs), démences infectieuses (paralysie générale, maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de Whipple, leucoencéphalopathie multifocale progressive), sclérose en plaques, encéphalite limbique paranéoplasique, etc.
- Démence artériopathique : Affaiblissement en rapport avec des lésions artérielles des vaisseaux cérébraux : les troubles psychiques sont associés à des troubles neurologiques ; il persiste longtemps une conscience de la perte de la mémoire et de la déchéance entraînant des réactions anxieuses.
- Démence hydrocéphalique curable : Affaiblissement d’allure démentielle observé après traumatisme, hémorragie, infection du cerveau, et susceptible de guérir par une intervention chirurgicale drainant la dilatation ventriculaire qui en est la cause.
- Démence post-traumatique : Affaiblissement survenant après un traumatisme crânien qui entraîne une atrophie cérébrale diffuse en quelques années. Voir démence hydrocéphalique curable.
- Démence présénile : Affaiblissement apparaissant après 40 ans, soit notablement avant l’âge de la démence sénile, et en rapport avec une atrophie cérébrale localisée au lobe frontal (maladie de Pick) ou diffuse (maladie d’Alzheimer).
- Démence sénile : Affaiblissement tardif mais en général irréversible, apparaissant après 70 ans, comportant des troubles de la mémoire, un amoindrissement du Jugement, un émoussement de l’affectivité avec sensiblerie apparente, des troubles du comportement.
- Démence sénile de type Alzheimer (DSTA) : Voir Alzheimer.
- Démonomanie : Démonopathie. Délires d’influence où le diable et ses créatures jouent le rôle de persécuteurs.
- Dénégation : Mécanisme de défense qui combine simultanément l’évocation d’un désir ou d’une représentation et son refus par le Moi conscient.
- Dépendance: Etat d’asservissement physique et moral à l’égard d’une drogue (voir : accoutumance, assuétude, toxicomanie). Synonyme : pharmacodépendance.
- Dépersonnalisation : 1. Malaise passager comportant un sentiment de dépossession et d’étrangeté, observé fréquemment dans la psychasthénie. 2. Conviction délirante d’avoir perdu son identité, accompagnée d’idées de transformation et de persécution.
- Déplacement : Mécanisme de défense du Moi par lequel l’affect est transféré d’un objet dangereux sur un objet extérieur (objet phobogène) ou d’une représentation sur une autre représentation.
- Dépression : Malaise physique et moral, d’intensité variée, avec perte de l’efficacité intellectuelle, fatigabilité, tristesse et autodépréciation.
- Dépression endogène : Dépression dont l’origine est dans l’organisme même. Exemples : dérèglement dans le fonctionnement du système nerveux central, bouleversement de l’équilibre des neuromédiateurs. Synonyme : mélancolie.
- Dépression exogène : Dépression dont l’origine est extérieure à l’organisme : un événement, une modification du milieu, une agression physique.
- Dépression mélancolique : Forme la plus grave des dépressions, en rapport avec l’accès mélancolique. Voir mélancolie.
- Dépression névrotique : Décompensation au cours d’une névrose ancienne se traduisant par un syndrome dépressif associé à une recrudescence des signes de la névrose, phobie, obsession, etc., suivant le cas.
- Déréalisation : Symptôme constitutif du syndrome de dépersonnalisation. Perte du sentiment de réalité. Perte du sentiment de familiarité.
- Déréelle (pensée) : Elaboration mentale en opposition ou contradiction avec la réalité commune. Synonyme : déréistique.
- Désanimation : Symptôme constitutif du syndrome de dépersonnalisation caractérisé par un sentiment d’étrangeté de son intégrité psychique.
- Désensibilisation : Technique psychothérapique entrant dans le cadre des thérapies comportementales et visant un déconditionnement. Le sujet apprend avec la relaxation à être confronté par l’imagination à des situations phobogènes avant de les affronter dans la réalité.
- Déséquilibre psychique : Etat mental marqué, en l’absence d’une maladie précise, par une incapacité à formuler et suivre un projet de vie, par le caractère précaire, abrupt et peu gratifiant des relations interpersonnelles. Le déséquilibre psychique se manifeste par l’instabilité et l’inadaptation familiale et professionnelle, ainsi que par des conflits continuels dans les groupes, qu’il s’agisse de rapports hiérarchisés ou avec les pairs. Voir : psychopathie, inadaptation.
- Désincarnation : Symptôme constitutif du syndrome de dépersonnalisation caractérisé par un sentiment d’étrangeté concernant son intégrité physique.
- Désinhibiteur : Médicament psychotrope ou technique thérapeutique susceptibles d’induire une désinhibition.
- Désinhibition : Diminution ou disparition de toute forme d’inhibition (motrice, instinctuelle, du Jugement, etc.).
- Désintoxication alcoolique : Ensemble des mesures physiques (biologiques) et psychologiques tendant à débarrasser l’organisme des atteintes toxiques de l’alcool et à éviter la reprise de l’intoxication.
- Désinvestissement : Terme du vocabulaire de l’économie désignant le processus par lequel un objet (personne, chose, situation) est privé de sa charge affective pour un sujet donné. Voir : repli sur soi, retrait.
- Désorientation : Incapacité plus ou moins complète à se repérer dans le temps et dans l’espace, caractéristique de la confusion mentale et de la démence sénile.
- Détachement : Mise à distance de la réalité plus apparente que réelle avec pauvreté de l’expression affective, observée dans la schizophrénie. L’activité n’est pas absente mais stérile. Voir : apathie.
- Détérioration intellectuelle : Déficit intellectuel, repéré cliniquement ou par les tests, et dénonçant une perte par rapport à l’efficience antérieure.
- Détresse : Sentiment de délaissement ou d’abandon ressenti dans une situation particulièrement critique.
- Devinement (de la pensée) : Phénomène hallucinatoire se traduisant par le sentiment d’être contrôlé et devancé au niveau de sa pensée. Décrit classiquement dans l’automatisme mental. Le sujet a l’impression que sa pensée est devinée.
- Déviance : Comportement asocial.
- Déviant : Individu dont les décisions de comportement s’écartent de celles admises communément dans son groupe.
- Diencéphale : Région clé de l’encéphale, située à la base des hémisphères cérébraux et comportant un cerveau végétatif qui règle les métabolismes (eau, lipides, glucides, protéines), le sommeil, la sexualité, la soif et la faim ainsi qu’un appareil de contrôle de l’instinct, de l’humeur et de la vigilance, en connexion avec le cortex cérébral et le tronc cérébral. Synonymes : centrencéphale, cerveau médian, hypothalamus.
- Diffluence (de la pensée) : Trouble de la pensée perturbant les associations idéiques et se traduisant par des digressions répétées. Dipsomanie : Tendance irrésistible à boire de fortes quantités de boissons alcoolisées, se manifestant par périodes.
- Discordance : Trouble de la pensée qui apparaît désarticulée, sans unité interne, perturbée dans son expression et ses rapports avec l'affectivité. Synonymes : dissociation.
- Dissociation : Perte de l’équilibre intrapsychique dans les rapports entre idée, affect et décision comportementale, ainsi que dans l’élaboration de la pensée, témoignant d’un trouble grave du Moi qui s’éprouve comme scindé, divisé, disloqué et non plus comme instance unificatrice de la personne. Notion clé de la schizophrénie, selon Bleuler. Synonyme : discordance.
- Dissociatif (trouble) : Qualificatif utilisé dans la nouvelle nosologie (DSM) pour désigner des troubles dont la «caractéristique essentielle est une altération secondaire et transitoire des fonctions normales d’intégration de la conscience, de l’identité et du comportement moteur». Les principaux troubles dissociatifs se partagent entre l’amnésie psychogène, la fugue psychogène, l’état de transe, le trouble de personnalités multiples et le syndrome de Ganser.
- Distraction : Affaiblissement de la capacité d’attention temporaire ou en rapport avec une modification durable de la vigilance (confusion, sénilité). Voir : aprosexie.
- Disulfiram : Substance employée pour aider le maintien de l’abstinence alcoolique. Chez l’individu qui a absorbé du disulfiram, la prise d’alcool provoque des phénomènes désagréables (congestion, céphalée, syncope) en rapport avec le blocage du métabolisme de l’alcool éthylique au niveau de la formation d’acétaldéhyde. Le choc qui en résulte est dissuasif et entraîne un conditionnement négatif avec conduite d’aversion. La prise continuelle de disulfiram peut amener à une abstinence durable. Synonyme : antabus.
- Donjuanisme : Recherche permanente de conquêtes amoureuses.
- Donquichottisme : Tendance revendicatrice dans un contexte de passion ardente et réformatrice.
- Dopage : Utilisation d’une substance stimulante en vue d’une épreuve sportive ou d’un examen.
- Dopamine : Neurotransmetteur appartenant à la classe des cathécholamlnes, présent surtout dans la voie nigro-strlée au sein du système nerveux central. Déficitaire dans la maladie de Parkinson.
- Douleur morale : Malaise intense, observé dans la mélancolie, associant une sensation physique d’angoisse extrême et la conviction désespérée d’un désastre personnel, imminent et irrésistible. Voir : mélancolie.
- Doute : Incertitude portant sur la réalité, la vérité ou le choix, aboutissant à l’indécision, l’irrésolution et l’hésitation, péniblement ressenties par le sujet. S’observe dans la névrose obsessionnelle où il peut être limité (voir : scrupule) ou généralisé (folie du doute). Voir : vérification, aboulie.
- Dreamy state : [Angl.] Accès onirique survenant au cours de certaines épilepsies (temporales). Le vécu angoissant est parfois accompagné de phénomènes hallucinatoires, surtout visuels.
- Drogue : Substance toxique faisant l’objet d’une consommation abusive, sans justification thérapeutique Voir : toxicomanie, dépendance.
- Dromomanie : Manie des déplacements sans utilité, sous l’effet d’un besoin irrésistible (voir : errance, fugue, instabilité, vagabondage). Sur ce modèle, sidérodromomanie : manie des voyages en chemin de fer.
- DSM III R (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, troisième édition révisée) : Ouvrage de référence de l’American Psychiatrie Association qui propose une classification systématique des maladies neuro-psychiatriques selon des critères « objectifs ». Afin d’aider à établir un diagnostic psychiatrique après examen d’un malade mental.
- Dysarthrie : Difficulté de l’articulation des mots. Conséquence d’une paralysie, d’une atrophie ou d’un spasme des muscles de la phonation (langue, lèvres, voile du palais), à distinguer de l’aphasie motrice où le trouble est central.
- Dyscalculie : Trouble de l’apprentissage du calcul. Décelable dès l’âge de six ans.
- Dysfonction cérébrale minimale : Syndrome de l’enfant instable ou hyperactif décrit par les auteurs nord-américains comme résultant de troubles organiques mineurs, en rapport avec des causes périnatales (voir : instabilité psychomotrice). Synonyme : minimal brain dysjunction,
- Dysgraphie : Trouble de l’apprentissage de l’écriture. La fonction graphique scripturale est perturbée au niveau des composantes spatiales de l’écriture.
- Dyslexie : Difficulté durable d’apprentissage de la lecture ne dépendant ni de la carence scolaire, ni de troubles sensoriels ou intellectuels.
- Dysmorphophobie : Préoccupation obsédante portant sur un aspect du corps (taille, pilosité, forme du nez, des oreilles, etc.) que le sujet estime laid et inacceptable. Elle entraîne une demande de soins et de chirurgie esthétique. S’observe surtout chez l’adolescent avec significations variées.
- Dyspareunie : Douleur éprouvée par la femme durant l’acte sexuel.
- Dysphasie : Trouble de l’apprentissage du langage.
- Dysphorie : Instabilité de l’humeur ; tonalité désagréable de l’humeur, avec irritabilité, anxiété, etc.
- Dysorthographie : Trouble de l’apprentissage de l’orthographe chez un enfant normalement intelligent sans trouble neurologique.
- Dyspareunie : Douleur provoquée chez la femme lors de la pénétration vaginale.
- Dysthymie : Etat dépressif chronique, présent pendant la plus grande partie de la journée, accompagné de troubles de l’appétit et du sommeil, d’une fatigue générale, de difficultés à prendre des décisions et à se concentrer ainsi que d’une atteinte de l’estime de soi. Le diagnostic est posé lorsque le trouble persiste au moins deux ans (un an chez les enfants et les adolescents).
- Dysthymique (psychose) : Forme clinique de schizophrénie évoluant par accès périodiques sur un mode de type maniaco-dépressif.
- Dystonie : 1. Trouble du tonus musculaire entraînant des attitudes anormales (torticolis), des spasmes. 2. Modification du tonus neuro-végétatif par exagération des composantes sympathique et parasympathique.