L’ENTRE-DEUX-GUERRES (1919-1939)
L’ENTRE-DEUX-GUERRES (1919-1939)
Démembrement des empires multinationaux et problème des minorités. Émergence d'un sentiment d'émancipation. L'" esprit de Genève ". La crise de 1929 et ses conséquences. Impérialisme militaire et montée des régimes autoritaires et totalitaires. Préludes à la Seconde Guerre mondiale.L’entrée dans le xxe siècle a été marquée par la Grande Guerre. Celle-ci fut un conflit total, mobilisant toutes les énergies. Elle a engendré un phénomène de brutalisation marquant les générations, donnant par là même naissance à une nouvelle conception de la civilisation fondée sur une culture de guerre et d’après guerre.
Le dernier des armistices est signé à Rethondes entre la France et l’Allemagne le 11 novembre 1918, mettant ainsi fin aux combats, sauf en Europe centrale où l’armée d’Orient est utilisée au maintien de l’ordre. Précédemment, la Russie bolchévique, par un armistice en décembre 1917 et une paix en mars 1918 (Brest-Litovsk), s’était retirée du conflit, suivie de l’Empire austro-hongrois.
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le principe des nationalités, la volonté d’une diplomatie ouverte et non plus secrète doivent guider la rédaction des traités de paix. De vives tensions entre les quatre principaux acteurs (Thomas W. Wilson, président des États-Unis et inspirateur de ces nouveaux principes, David Lloyd George, Premier ministre britannique, Georges Clemenceau, président du Conseil français, Vittorio Emanuele Orlando, Premier ministre italien) révèlent les intérêts divergents. L’Italie veut l’application des accords passés avec les Alliés lors de son entrée en guerre (1915). Le Royaume-Uni et les États-Unis désirent maintenir un équilibre entre les puissances européennes. La France, lourdement touchée économiquement et moralement, exige des compensations réparatrices.
Démembrement des empires multinationaux et problème des minorités.
Ni les vaincus, ni la Russie ne sont conviés à la rédaction des traités, lesquels sont signés séparément par chacune des puissances perdantes à Versailles (28 juin 1919), Saint-Germain (10 septembre 1919), Neuilly (27 novembre 1919), Trianon (4 juin 1920), Sèvres (10 août 1920). L’Allemagne, considérée comme responsable du conflit, perd l’Alsace-Lorraine (qui revient à la France). Son territoire, amputé et coupé en deux, laisse renaître un État polonais et ménage à ce dernier un accès à la mer (le corridor de Dantzig) entre Poméranie et Prusse orientale. Les Sudètes reviennent à la nouvelle Tchécoslovaquie et les territoires de l’Empire colonial allemand sont confiées en mandats à la France et au Royaume-Uni. Les Allemands vivent le traité comme un véritable Diktat. La Double Monarchie austro-hongroise disparaît, laissant place à deux petits États indépendants, l’Autriche et la Hongrie. La Russie se voit amputée de ses territoires occidentaux, au profit de nouveaux États - Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie -, tandis que des mouvements d’émancipation nationale conduisent l’Ukraine et les républiques de Transcaucasie à d’éphémères indépendances. Le territoire bulgare est réduit à sa plus petite dimension. L’Empire ottoman, en pleine révolution, engendre, sous la direction de Mustafa Kemal, une République turque ayant perdu tous ses territoires arabes du Proche-Orient. En effet, en 1916, la Grande-Bretagne et la France s’étaient mis d’accord sur le devenir de ceux-ci (accords Sykes-Picot). Ils passent sous mandats confiés à la France (la Syrie et le Liban) et au Royaume-Uni (l’Irak, la Transjordanie et la Palestine). La Grande-Bretagne reconnaît l’indépendance des territoires sous contrôle d’Abdel-Aziz Ibn Saoud (l’Arabie saoudite émergera comme État souverain à partir de 1932). La Roumanie, la Grèce, la Serbie - devenue Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes (première Yougoslavie) -, la France et l’Italie élargissent leurs territoires.
Le modèle de l’État-nation a été la référence exclusive de la création des nouveaux États issus du démantèlement des empires multinationaux. Ces empires ont ainsi vu leur succéder des États se présentant comme des États-nations. Or, la plupart d’entre eux étaient formés non seulement d’une nation majoritaire, mais aussi de minorités nationales. Les puissances occidentales, qui avaient parrainé le découpage des empires multinationaux et l’avènement des États nouveaux, n’avaient aucunement réglé le problème de ces minorités. Cela provoquera d’extrêmes tensions et favorisera le jeu des totalitarismes.
Émergence d'un sentiment d'émancipation.
Parallèlement, un organisme international prévu par le traité de Versailles, la Société des Nations (SDN), prônant l’égalité entre les États, la solidarité et la paix, s’installe à Genève. Dès son origine, il est cependant affaibli par l’absence des États vaincus, de la Russie et des États-Unis. Le nouveau gouvernement américain puis le Royaume-Uni refusent la ratification des traités.
La Russie soviétique, sous la direction de Lénine et des bolcheviks, fait face à une double opposition : une guerre civile oppose l’Armée rouge à ses opposants intérieurs et aux interventions étrangères. Par ailleurs, des révolutionnaires communistes européens, notamment en Allemagne et en Hongrie, s’inspirent du modèle bolchevique pour lancer des soulèvements révolutionnaires bientôt réprimés par les armées régulières et des corps francs. En Europe occidentale, de nombreux partis communistes voient le jour : ils sont la conséquence directe de l’influence du modèle bolchevique né pendant la Révolution russe et sont soumis à l’influence directe de Moscou par le biais du Komintern.
Dans l'Empire britannique, le Home Rule, qui propose l’autonomie aux Irlandais, voté mais suspendu à la veille de la guerre, entre en application en Irlande du Nord en 1920.
L’émergence d’un sentiment d’émancipation, encouragé par les Quatorze Points du président américain W. Wilson, s’affirme, surtout en Asie mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique. Des agitations nationalistes (guerre du Rif), ainsi que communistes (dans l’Indochine française), voient le jour. Mais les puissances britannique et française maintiennent leur domination dans leurs colonies sans aucun effet de libération si ce n’est pour l’Inde (India Act de 1935) ou l’Égypte (qui devient indépendante en 1936) : l’Afrique et l’Asie restent massivement sous tutelle malgré, pour les dominions britanniques, une relative autonomie interne. Par ailleurs, les États-Unis renforcent leur influence en commençant à contrôler une partie du pétrole par accord avec le Royaume-Uni en 1928 et en intensifiant leur présence commerciale visant au contrôle stratégique de matières premières. Les États d’Amérique latine, bien qu’ayant conquis leur indépendance au cours du xixe siècle, sont secoués par de fréquents coups d’État consécutifs à la crise de 1929. Nombre d’entre eux connaissent des régimes populistes et nationalistes, comme la dictature de Getúlio Vargas au Brésil de 1930 à 1945 (Estado Novo). Ils poursuivent leur modernisation économique et sociale, notamment l'Argentine, mais restent contrôlés par les États-Unis, qui n'hésitent pas à intervenir militairement (au nom de la doctrine Monroe fixée dès 1823). La révolution mexicaine, marquée par dix ans de guerre civile (1910-1920), laisse le pays dans un total épuisement (près d’un Mexicain sur dix y a trouvé la mort). Les réformes sociales seront cependant poursuivies, notamment sous la présidence de Lazaro Cardenas (1934-1940), qui parrainera la réforme agraire et la nationalisation du pétrole (18 mars 1938).
L'" esprit de Genève ".
En Europe, la France se considère comme seule détentrice de l’ordre continental et veut jouer un rôle prépondérant. Par ailleurs, en Allemagne, les difficultés économiques fragilisent la république de Weimar entre 1921 et 1923 et ne lui permettent plus de faire face à ses obligations, d’autant qu’elle laisse s’installer l’inflation pour réduire le montant de ses dettes. Raymond Poincaré (1860-1934), à la tête du gouvernement français, défend une stricte application du traité de Versailles, notamment en ce qui concerne les réparations allemandes, et décide d’occuper la Ruhr en janvier 1923, provoquant une défense passive allemande. L’arrivée au pouvoir de gouvernements nouveaux, les travaillistes au Royaume-Uni, le « cartel des gauches » (1924) en France, permet une détente diplomatique, concomitante d’un retour à la prospérité.
La Russie se transforme en 1922 en Union soviétique et se voit reconnue par les grandes puissances européennes, ce qui lui permet de revenir sur la scène internationale. Les hommes au pouvoir (Aristide Briand en France, Gustav Stresemann en Allemagne, Neville Chamberlain au Royaume-Uni) recherchent le rapprochement. Le plan Dawes en 1924 limite et échelonne les versements des réparations allemandes. En 1925, lors de la conférence de Locarno, l’Allemagne reconnaît ses frontières occidentales et l’année suivante est admise à la SDN, avec un siège permanent et sous la recommandation française. En 1928, sous l’impulsion de la France et des États-Unis, la plupart des pays signent une renonciation officielle à la guerre : le pacte Briand-Kellogg. En 1929, le plan Young réduit à nouveau le montant des réparations et propose un étalement de leur montant. Toute tension entre États semble pouvoir être réglée pacifiquement sous l’égide de la SDN.
Après une période de stricte application des traités, les relations internationales se détendent, en liaison avec une phase de prospérité 1924-1929. On parle d’« esprit de Genève ». Tous les pays industriels connaissent alors une croissance économique fondée sur de nouvelles productions liées à la seconde révolution industrielle (automobile) et sur de nouvelles organisations du travail expérimentées dès le début du siècle aux États-Unis dans les usines Ford (organisation qualifiée de « fordisme »). L'industrie cinématographique profite quant à elle des innovations (elle passe du muet au parlant dans les années 1930) et sera mise au service de futures propagandes.
La crise de 1929 et ses conséquences.
En 1929, le Français Aristide Briand propose la formation d’une « union européenne » permettant d’établir des liens politiques et économiques entre les nations européennes. Son échec est précurseur des futures tensions internationales des années 1930.
En octobre 1929, aux États-Unis, un krach boursier, mal géré par Wall Street est un révélateur d’un ralentissement économique déjà perceptible quelques mois auparavant. La crise de 1929 catalyse les difficultés économiques des États-Unis, qui se replient sur eux-mêmes. Dès la fin de l’année 1929, de nombreux pays subissent les contrecoups de la dépression américaine. La conférence de Lausanne en 1932, sur proposition du président américain Herbert C. Hoover (1929-1933), impose une solution définitive aux réparations après un dernier versement allemand. On constate alors que l’Allemagne a reçu plus d’aides des États-Unis qu’elle n’a payé de réparations, les Anglo-Saxons voulant préserver un équilibre européen en limitant la puissance française. Les difficultés économiques à l’intérieur de chaque pays, la fermeture de leurs frontières, et, assez rapidement, les politiques déflationnistes témoignent de l’absence de solidarité et mettent fin à l’« esprit de Genève ». Les politiques économiques se teintent de nationalisme. Les pays industriels autoritaires tels que l’Allemagne, l’Italie ou le Japon se tournent vers l’industrie d’armement, pratiquent l’autarcie et montrent rapidement leur agressivité dans la recherche d’un « espace vital ».
Par ailleurs, les États interviennent de plus en plus dans la vie économique des pays restés démocratiques. Aux États-Unis, le président Franklin D. Roosevelt met en place une nouvelle politique (New Deal) où l’État devient un acteur majeur et intervient efficacement dans la vie économique (politique des grands travaux, contrôle de l’industrie), malgré l’opposition du Congrès. En Europe, la France, touchée plus tardivement par la crise économique, adopte les mêmes principes mais en les atténuant (prolongation de la ligne Maginot - vaste dispositif d’ouvrages et de fortifications militaires dans l’est du pays) et expérimente le Front populaire, rassemblant toutes les forces de gauche. La montée des tensions internationales suscite de nouveaux rapprochements bilatéraux, qui se veulent défensifs, mais reproduisent le clivage entre les bénéficiaires et les mécontents des traités de paix.
Impérialisme militaire et montée des régimes autoritaires et totalitaires.
En Asie, le Japon, confronté à une importante croissance démographique, à la crise économique et souffrant de l'absence de matières premières, poursuit son expansion sur le continent en pratiquant un impérialisme militaire aux dépends de la Corée et du nord-est de la Chine (cet impérialisme japonais conduit notamment à la création de l’État fantoche du Mandchoukuo en 1932). Profitant des affrontements internes chinois entre les nationalistes dirigés par Tchiang Kai-chek et les communistes menés par Mao Zedong, les Japonais décident d'attaquer le pays sans déclaration de guerre, le 26 juillet 1937, donnant le signal de la Seconde Guerre mondiale en Asie.
D’autres pays, touchés par les problèmes de modernisation économique ou confrontés aux difficultés de la crise de 1929, deviennent autoritaires. C’est le cas du Portugal de Salazar ou de la Roumanie de Ion Antonescu. Le nationalisme autoritaire et violent s’exprime aussi dans des mouvements agissant dans des pays démocratiques (ligues en France) ou nés de la Grande Guerre (les oustachis croates d’Ante Pavelic en Croatie).
La Russie, qui est exsangue à la fin de la guerre civile et qui subit l’échec du « communisme de guerre », met en place une Nouvelle Politique économique (NEP) à partir de 1921. À la mort de Lénine (1924), la NEP est bientôt remise en cause par son successeur Staline. À partir de 1928, celui-ci oriente le pays vers une autarcie économique, fondée sur une industrialisation accélérée et s’appuyant sur une collectivisation agraire forcée qui provoque, en 1932-1933, une terrible famine et des millions de morts. Le stalinisme affirme son orientation totalitaire. L’URSS, relativement isolée, entretient malgré tout de bonnes relations avec la France et signe un pacte de non agression en 1932, complété en 1935.
Face à la menace allemande, la France renforce ses alliances à l’Est en formant une Petite Entente avec la Tchécoslovaquie, la Roumanie, et la Yougoslavie, et en se rapprochant de la Pologne. En 1933, Adolf Hitler, dès son accession à la chancellerie, entraîne l’Allemagne sur le chemin du nazisme. En même temps, il demande la révision du traité de Versailles et repousse toute idée de sécurité collective. Il refuse de se soumettre à l’arbitrage de la SDN et quitte l’organisation mondiale. En 1935, la Sarre, que le traité de Versailles avait confié pour quinze années à l’administration à la SDN, est rattachée au Reich à la suite du plébiscite du 13 janvier. La même année, Hitler fait rétablir le service militaire obligatoire, provoquant la formation du Front de Stresa qui réunit la France, le Royaume-Uni et l’Italie, inquiètes des ambitions allemandes. En 1936, il remilitarise la Rhénanie, et pratique une politique de double langage, affirmant sa volonté de paix lors des jeux Olympiques de Berlin (la même année) tout en révélant sa puissance militaire lors de défilés martiaux. Le Front de Stresa éclate lors de la guerre d’Abyssinie en 1936 : Mussolini à la tête de l’Italie fasciste n’accepte pas l’embargo économique décidé par la SDN et se rapproche de l’Allemagne qui l’a soutenu face au monde. Le 1er novembre 1936, l’Italie et l’Allemagne signent l’Axe Rome-Berlin, alliance militaire qui devient en 1939 le Pacte d’acier. Depuis 1929, les accords du Latran, concordat entre l’Église catholique et l’État italien, ont précisé les relations entre le Saint-Siège et l’Italie et permis la reconnaissance de l’État du Vatican.
Préludes à la Seconde Guerre mondiale.
La guerre civile d’Espagne, de juillet 1936 à mars 1939, est un prélude à la Seconde Guerre mondiale en Europe et révèle un nouveau clivage devenu idéologique (« fascisme/non-fascisme » dans les discours de l’époque). Le général espagnol Francisco Franco a refusé par un pronunciamiento le gouvernement républicain de Front populaire. Aidé par le régime fasciste italien de Mussolini (alors que les républicains sont soutenus par des Brigades internationales), il étend progressivement sa dictature sur le pays. Cette guerre est un terrain d’expérimentation pour Hitler qui envoie, en soutien aux nationalistes, la légion Condor commandée par Hermann Goering. Pour la première fois, les blindés sont associés à l’aviation d’assaut. Le tableau Guernica peint par Picasso suggère l’atrocité du massacre.
En mars 1938, Hitler poursuit ses coups de force. Une première tentative de réunification avec l’Autriche en 1934 ayant échoué face au refus italien (Front de Stresa), le führer, après s’être rapproché de Mussolini, place à la tête du gouvernement autrichien des sympathisants nazis qui demandent la réunification. Les troupes allemandes entrent en Autriche : c’est l’Anschluss.
Devant l’absence de réaction des démocraties, Hitler réclame les Sudètes, région tchécoslovaque peuplée majoritairement de germanophones, appliquant ainsi sa théorie du pangermanisme. La France et le Royaume-Uni, alliés de la Tchécoslovaquie, commencent par refuser et mobilisent, puis renoncent et signent à Munich, en septembre 1938, un accord autorisant Hitler à s’approprier cette région. Le démembrement de la Tchécoslovaquie amorcée se poursuit en mars 1939 avec l’invasion du pays par l’armée allemande et la naissance de la République slovaque, dirigée par Mgr Tiso, sous tutelle nazie. La politique d’apaisement menée par les représentants français - Édouard Daladier - et britannique - Neville Chamberlain - est vécue comme une victoire du pacifisme par la grande majorité des Français et des Britanniques. L’URSS, écartée des accords de Munich, décide de se rapprocher de l’Allemagne hitlérienne et signe le pacte germano-soviétique de non-agression le 23 août 1939. Un protocole secret prévoit le démantèlement et le partage de la Pologne. Lorsque Hitler réclame un passage à travers le corridor polonais et le rattachement de la ville de Dantzig, la France et le Royaume-Uni protestent avec fermeté. Ces deux États déclarent la guerre à l’Allemagne quand les troupes allemandes pénètrent en Pologne, le 1er septembre 1939. La Seconde Guerre commence.
Millie JOUBERT Anne LEDUCQ
Bibliographie Denise Artaud, La Question des dettes interalliées et la reconstruction de l’Europe : 1917-1929, PUL, Lille, 1978. Serge Bernstein, Pierre Milza, Histoire du XXe siècle (t. 1 : 1900-1945, la fin du monde européen), Hatier, coll. « Initial », Paris, 1996. Bernard Droz, Antony Rowley, Histoire générale du XXe siècle (t. 1 : Déclins européens ; t. 2 : La naissance du monde contemporain), Seuil, coll. « Points Histoire », Paris, 1986, 1987, 1992. Jean-Baptiste Duroselle, Histoire diplomatique de 1919 à nos jours, Dalloz, Paris, 1993 (11e édition). François Fejtö, Requiem pour un empire défunt. Histoire de la destruction de l’Autriche-Hongrie, EDIMA / Lieu Commun, 1988 ; Seuil, coll. « Points Histoire », Paris, 1993. Robert Mantran (sous la dir. de), Histoire de l’Empire ottoman, Fayard, Paris, 1989. Pierre Renouvin (sous la dir. de), Histoire des relations internationales (vol. 3 : de 1871 à 1945), Hachette, Paris, 1994. Arnold Toynbee, Frank T. Ashton-Gwatkin (sous la dir. de), Le Monde en 1939, Gallimard, Paris, 1958. Charles Zorgbibe, Histoire des relations internationales (vol. 2 : De la paix de Versailles à la grande alliance contre Hitler : 1918-1945), Hachette, coll. « Pluriel », Paris, 1994.
Liens utiles
- Variations de la valeur des monnaies (1919-1939)
- LA POLITIQUE DES GRANDES PUISSANCES A L'ÉGARD DE L'ALLEMAGNE DU TRAITÉ DE VERSAILLES AU DÉBUT DE LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE (28juin 1919-3 septembre 1939)
- LES PARTIS ET LES GOUVERNEMENTS EN GRANDE-BRETAGNE (1919-1939)
- LES PROBLÈMES COLONIAUX FRANÇAIS DE 1919 A 1939
- L'ÉVOLUTION DE L'EMPIRE COLONIAL BRITANNIQUE (1919-1939)