LE TEMPS DES EMPIRES (1880-1914)
LE TEMPS DES EMPIRES (1880-1914)
La période 1880-1914 s’ouvre sur une dépression mondiale et se clôt sur la Grande Guerre qui ne le fut pas moins. Il faut cependant résister à la tentation de considérer ces années uniquement à la lueur rétrospective de l’été meurtrier de 1914. De même serait-il tendancieux d’y pointer à tout prix les signes avant-coureurs du réveil des dominés. Plus féconde est la perspective comparative offerte par la première mise en contact de l’ensemble des régions de la planète. En atteignant respectivement les pôles Nord (1909) et Sud (1911), l’Américain Robert E. Peary (1856-1920) et le Norvégien Roald Amundsen (1872-1928) achèvent symboliquement le repérage d’un espace-monde dont la part la plus vaste et la plus peuplée est soumise à l’autorité de l’Occident. « Chemins de fer, télégraphes, hôpitaux, avocats, médecins, etc. doivent tous disparaître de chez nous. » La Confession de foi (1909) de l’Indien Gandhi laisse sceptiques nombre de ceux qui aspirent à secouer la tutelle blanche. Mise en scène par les Jeux olympiques d’Athènes (1896), la mondialisation est manifeste dans le succès intercontinental du sport américain (au Japon, le base-ball concurrence le judo) et britannique (à Barcelone, le football porte les couleurs du catalanisme). Entre modernité et ethnocide, elle n’a certes rien d’idyllique, et nombre d’imitateurs asiatiques (ou africains) du savoir-faire occidental sont mus tout autant par le ressentiment que par l’admiration (les Français ont agi de même à l’égard de l’Allemagne après 1871…). En Occident, le succès fait alterner bouffées d’optimisme (aux États-Unis, notamment) et angoisses d’une décadence.
La mondialisation de la « seconde révolution industrielle ».
Entre fléchissement des prix, sensible dès 1873, et reprise économique, incontestable en 1895, entre rechutes (1900-1901) et expansion, la période conserve ses caractéristiques : la production industrielle double entre 1880 et 1914 et le processus de concentrations (Rockefeller, Mitsubichi, Krupp, Schneider…) semble irrésistible. La « seconde révolution industrielle » ouvre l’ère du moteur à explosion et de l’électricité et modifie les paysages. Tandis que la majorité de la population mondiale vit à l’écart des circuits marchands, la production de céréales s’accroît de façon spectaculaire en Europe, mettant cette dernière (hormis la Russie) à l’abri des pénuries. Le développement des transports, abaissant les coûts, concourt également à la réduction relative ou à la diversification du poste alimentaire dans les budgets populaires occidentaux. Après avoir quadrillé l’Europe, les États-Unis puis l’Inde, les voies ferrées s’élancent à partir de Pékin (1881), relié au réseau mandchou en 1907. En 1891 commence la construction du Transsibérien. Le commerce international quadruple, mais la part de l’Europe fléchit. Il en est de même au niveau de la production ; en hausse impressionnante dans toutes les activités, sa progression la plus nette, dans les pays développés, concerne désormais un secteur tertiaire qui bénéficie des progrès inégaux de la scolarisation (en 1910, le Brésil compte 65 % d’analphabètes, la France 5 %).
La croissance de la population mondiale s’accélère, mais ralentit en Amérique du Nord et en Europe (Russie non incluse). Ce bilan positif est cependant largement dû en Occident à l’amélioration relative des conditions sanitaires - encore près d’un enfant sur cinq meurt avant un an dans les années 1880. L’allongement de l’espérance de vie bénéficie des progrès encouragés par les hygiénistes et des avancées de la recherche médicale, décisives en matière de chirurgie et de vaccinations. Le sentiment de dépopulation alimente la crainte de la décadence et du « péril jaune ». L’Europe continue pourtant à exporter ses populations : Britanniques, Scandinaves, Italiens, Espagnols, Slaves et Juifs gagnent plus particulièrement les États-Unis, l’Argentine ou le Chili. Les Russes colonisent la Sibérie et l’Asie centrale. Pays le plus peuplé (300 millions, 500 millions d’habitants ?), la Chine connaît également une importante émigration. En Allemagne, où l’on assiste à un tassement des départs, l’essor économique ne permet de faire face que partiellement à l’accroissement de la population : de 41 millions en 1871, celle-ci grimpe à 69 millions - dans le même temps, la France, plus casanière, passe de 36 millions à 39 millions d’habitants. L’augmentation de la population urbaine est un indice de modernisation : elle passe de 25 % à 33 % au Japon, pays où la « surpopulation » cause le mabiki (« éclaircissement des légumes » : avortement, infanticide). Rio de Janeiro, Shanghai, Bombay, Buenos Aires : de nouvelles métropoles se dressent, auxquelles le béton concourt parfois à donner un cachet résolument moderne (New York, Chicago). C’est l’âge d’or de la City : la capitale de l’Empire britannique, l’empire par excellence, demeure le plus grand port et le cœur financier de la planète.
Développement du salariat et conquête de droits nouveaux.
Dans l’univers manufacturier, au contraire, l’Allemagne dame le pion au Royaume-Uni. Le IIe Reich, proclamé en 1871, pousse à l’extrême les caractéristiques des sociétés industrielles de l’époque : capacité d’innovation, part croissante de la population salariée, augmentation du pouvoir d’achat très différenciée selon les corps de métiers, rapport inégalitaire capital/travail, hausse de productivité et taylorisme. Les pays où le syndicalisme est le plus actif (Grande-Bretagne, Allemagne, États-Unis) sont ceux où le mouvement ouvrier, s’il sait être vigoureux, est le plus réformiste, à l’opposé du radicalisme minoritaire observable en France, en Italie ou en Espagne. Le durcissement des conflits du travail au début du xxe siècle contribue à l’adoption des mesures prises par les libéraux au pouvoir. La IIIe République française (1870-1940) est plus timide en ce domaine que le Royaume-Uni et, surtout, que l’Allemagne de Bismarck (1815-1890), précurseur en matière d’assurance-maladie et de retraites. En Australie (où la journée de travail de 8 heures est mise en place dès 1893), les lois progressistes (salaire minimum garanti, 1907) contrastent avec le sort réservé aux Aborigènes. Partout, l’impôt sur le revenu semble devoir permettre à l’État de faire contribuer les couches supérieures à la paix sociale. Au besoin, il est fait appel au nationalisme pour réduire les privilèges aristocratiques : « Un duc coûte aussi cher que deux cuirassés », selon David Lloyd George.
Partout, les anciennes élites militaires, terriennes et administratives doivent composer avec des groupes (la bourgeoisie) dont la puissance repose sur l’insertion dans la nouvelle économie. Tous sont contraints de se « positionner » par rapport à l’idéal individualiste des Lumières et - de l’Allemagne à l’Empire austro-hongrois - à des institutions plus ou moins représentatives. Même le Saint-Siège autorise, à partir de 1890, un ralliement à la République, jugé nécessaire à la défense des intérêts catholiques dans le cadre des souverainetés nationales. Si le suffrage universel masculin marque des points (Suède, 1907 ; Italie, 1912), rares sont les États où les femmes peuvent exercer politiquement leur citoyenneté. C’est le cas (pour les femmes blanches), dès 1893 en Nouvelle-Zélande et 1902 en Australie ; puis, en 1913, pour la Norvège. Si l’univers anglo-saxon représente en Orient un modèle égalitaire (comme en ce qui concerne la législation sur le divorce au Japon), il connaît également l’agitation des suffragettes britanniques (la Women’s Social and Political Union [WSPU] est fondée en 1903) qui, sous la direction d’Emmeline Pankhurst (1858-1928), défient l’ordre constitutionnel.
Le constitutionnalisme libéral.
Les ondes de choc du libéralisme politique sont amorties en Russie, où l’assassinat du tsar Alexandre II (1818-1881) par l’organisation Narodnaia Volia (« volonté du peuple ») a donné un coup d’arrêt aux velléités réformatrices. Le mécontentement éclate lors de la guerre russo-japonaise (1904-1905) : le « dimanche rouge » (9 janvier 1905 selon le calendrier julien, 22 janvier selon le calendrier grégorien), où la troupe tire sur des pétitionnaires pacifiques, rompt le lien mystique entre Nicolas II (1868-1918) et son peuple. Il donne le signal de la révolution de 1905, unifiée par la revendication démocratique et manifestée par des grèves ouvrières et une agitation paysanne. Le 17 octobre, un manifeste impérial annonce la création d’une Assemblée législative, la Douma. L’ébranlement de l’autocratie russe précède de peu la chute du despotisme de l’Empire ottoman, où la révolution des Jeunes-Turcs instaure une monarchie constitutionnelle (1908), à l’exemple de la Perse (1906). Alors qu’au Japon, où s’est ouverte en 1868 l’ère Meiji (« gouvernement des Lumières », correspondant à la modernisation du pays), la Constitution de 1889 préserve le pouvoir de l’empereur « descendu du ciel, vénéré et inviolé », en Chine, la révolution de 1911, nationaliste et modernisatrice (menée par Sun Yat-sen), balaie la dynastie mandchoue avant de céder la place aux « seigneurs de la guerre ». En dépit de l’existence d’un authentique parlementarisme, notamment dans le Cône sud (Argentine, Chili, Uruguay), la guerre civile est également le lot de l’Amérique latine. Celle dite des Mille-Jours (1899-1903) fait plus de 100 000 morts en Colombie ; celle qui éclate au Mexique et prend le nom de Révolution mexicaine (1910-1920) au départ du dictateur Porfirio Díaz (1830-1915) inaugure deux décennies de carnage.
La polarisation traditionnelle entre réaction et révolution se brouille de l’opposition entre socialisme et nationalisme. Les partis socialistes, réunis au sein d’une IIe Internationale essentiellement européenne (Paris, 1889), conquièrent des positions parlementaires partout où la situation politique leur permet de jouer la carte électorale. Tout en poussant à l’adoption de mesures favorables à leur électorat populaire, ils demeurent globalement hostiles à la participation à des gouvernements « bourgeois ». Oscillant entre références révolutionnaires (France), prolétariennes (Allemagne) et chrétiennes (Royaume-Uni), les socialistes se montrent partout sensibles à la question nationale. Qu’ils y trouvent, comme les bolcheviks russes, un levier pour abattre le régime ou qu’ils prennent à la lettre, comme le Français Jean Jaurès, le programme marxien selon lequel l’ouvrier doit « conquérir sa propre patrie », tous envisagent avec une grande perplexité l’hypothèse d’une guerre entre leurs nations respectives.
L’extrême gauche doit tenir compte d’un électorat traversé par d’autres courants hostiles à la société libérale qui - comme elle - ne dédaignent pas le recours à la violence, et notamment à l’égard du « Juif ». « Antisémitisme » apparaît en 1879 sous la plume du journaliste allemand Wilhelm Marr. La haine des Juifs, qui avait jusque-là revêtu des formes essentiellement religieuses, adopte un argumentaire socialisant (le juif-banquier) et nationaliste (le juif-apatride). Le corps de doctrine qui se constitue alors fait de nombreux adeptes, à droite mais aussi à gauche. Si l’opinion publique française demeure largement indifférente à l’affaire Dreyfus (1894-1906), plus meurtriers sont les pogromes de Russie. La police tsariste y fabrique, en 1901, les Protocoles des sages de Sion censés dévoiler un complot juif unissant Marx et Rothschild pour la conquête du monde. La terreur jette deux millions de Juifs de Russie dans les navires en partance pour les États-Unis. Elle pousse Theodor Herzl à adopter un projet nationaliste - le sionisme (1899) - appelant à la création d’un État juif en Palestine.
Les composantes scientistes de la « droite révolutionnaire » reposent sur une sociologie élitiste, une psychologie anti-intellectualiste et une biologie racialiste. Ces démarches sapent l’héritage des Lumières, abondant dans le sens des tenants de l’ethnicité du caractère national. Tout en s’opposant frontalement au marxisme « matérialiste », elles peuvent rencontrer un « gauchisme » de fin de siècle qui fait de la destruction de la démocratie libérale la condition de la révolution prolétarienne. La conjonction de ces critiques radicales de la société, issues des révolutions anglaise, américaine et française, repose sur l’hypothèse de l’émergence d’un homme nouveau. Dégagé de l’égoïsme individualiste, il se révélerait apte à bâtir une collectivité humaine harmonieuse, organique, dont le cadre naturel serait la nation.
États-nations, empires, nationalismes.
Même pour les internationalistes, l’État-nation constitue l’horizon indépassable de la vie politique. Tandis que les Européens amorcent la délimitation de leurs possessions africaines, les frontières se stabilisent dans le Nouveau Monde, après la défaite de la Bolivie dans la guerre du Pacifique contre le Chili (1883) et la sécession de Panama (encouragée par les États-Unis) aux dépens de la Colombie (1903). En Europe, il n’est guère de grande puissance (à l’exception notable de la France, qui déplore la perte, en 1871, de l’Alsace-Lorraine) qui ne soit traversée de revendications nationalitaires. Si les empires multinationaux (ottoman, russe, austro-hongrois et allemand) sont, à des degrés divers, des « prisons de peuples », les Britanniques sont encore loin d’avoir résolu leur question irlandaise. Dans une Chine elle-même confrontée aux minorités musulmanes, Boxeurs ou membres de la Ligue jurée de Sun Yat-sen (1905) témoignent de l’universalité du nationalisme. À la fin du xixe siècle émergent les concepts de « nation arabe » et d’arabisme, signalant la revendication d’une identité et d’un particularisme culturel dans un État islamique mal en point (l’Empire ottoman), où le pantouranisme (nationalisme turc) rallie les élites administratives et militaires. Comme le nationalisme japonais, le turquisme fait appel à un racialisme indissociable de sa volonté de modernisation. Il est particulièrement menaçant à l’égard des Arméniens, déjà éprouvés (des dizaines de milliers de victimes en 1894-1896) par le panislamisme d’Abdulhamid II (sultan de 1876 à 1909).
Le racisme est loin d’être l’apanage des impérialismes dominés. Il est manifeste dans le « jingoïsme » (chauvinisme) britannique, ainsi que dans de nombreux secteurs des élites yankees. Dans les colonies de peuplement blanches fleurissent les mesures visant à l’exclusion des « natives » (Aborigènes d’Australie, Maoris de Nouvelle-Zélande, Herero dans le Sud-Ouest africain [actuelle Namibie…]). Dans ce dernier territoire, cette exclusion prend la forme d’une extermination systématique par les forces allemandes (1904-1907). L’Afrique a connu, à l’imitation des concentrations de civils par les Espagnols à Cuba (1896), les premiers camps de concentration du siècle, d’abord au détriment des Boers d’Afrique du Sud (1900), puis dans le Sud-Ouest africain. En Occident, le sentiment de solidarité ethnique entre classes alimente un courant « social-impérialiste ». Il s’agit de s’assurer l’adhésion populaire en promettant la prospérité par le biais d’une politique protectionniste et expansionniste. D’origine bourgeoise, ces thèses trouvent l’oreille de certains dirigeants sociaux-démocrates qui y voient le moyen d’intégrer le prolétariat dans la communauté nationale. À l’extrême gauche (Rosa Luxemburg), certains y voient la preuve du passage du capitalisme au stade (l’« impérialisme ») où l’assujettissement politique de nouveaux territoires est jugé nécessaire à la conquête de marchés.
Colonisation et impérialismes.
À partir de 1880, la colonisation s’inscrirait dans cette perspective au demeurant très discutée (pour nombre de libéraux, la « porte ouverte » commerciale, sans frais d’occupation, est préférable). Le statut des territoires concernés est d’une grande diversité. Si certains (Congo, Afrique portugaise, Rhodésie) sont mis en coupe réglée par des sociétés concessionnaires peu regardantes sur les méthodes, l’Algérie est départementalisée, le Canada, autonome en politique intérieure, demeure mineur sur la scène internationale. L’Australie s’émancipe (1901), tandis que la Nouvelle-Zélande conserve le statut de dominion (1907). En dépit des doutes qui affleurent - à droite comme à gauche - quant à la rentabilité des opérations coloniales, la curée (« scramble for Africa ») se déchaîne à partir du congrès de Berlin (1884-1885). Si l’Allemagne se borne à placer ses coins dans les ensembles français (Cameroun) et britannique (Tanganyika), Paris et Londres se livrent à une féroce « course au clocher », seule l’Éthiopie parvenant en 1896 à sauvegarder son indépendance face à l’Italie. En Asie, la Chine, objet de conquêtes croissantes, perd sa souveraineté (concessions commerciales, intervention de sept puissances en 1900). Son affaiblissement a facilité l’intervention de la France en Indochine (Union indochinoise, 1887) et du Japon en Corée (annexée en 1910) et à Formose (actuel Taïwan). Le Siam (actuelle Thaïlande) évite l’occupation en neutralisant la rivalité franco-britannique et l’Afghanistan, qui joue de l’antagonisme anglo-russe, dispose de capacités de nuisance de nature à faire hésiter l’agresseur. Si la guerre des Boers (1899-1902), oppose des chrétiens (Britanniques contre Afrikaaners blancs), les combats du Soudan français (actuel Mali) et du Soudan anglo-égyptien (actuel Soudan), du Maroc ou de Tripolitaine (en Libye) comportent une dimension islamique dont l’écho n’est pas négligeable. En Inde, les projets d’indépendance de Gandhi en union avec les musulmans se heurtent à la création d’une Ligue musulmane panindienne.
Les frictions entre puissances sur les théâtres coloniaux ne leur font pas oublier que l’essentiel se joue ailleurs. Tandis que les États-Unis s’affirment comme un acteur de poids dans le Nouveau Monde et le Pacifique, en Europe, chacun renforce - par la langue, l’armée, l’école - sa cohésion nationale et cherche ses marques dans les systèmes d’alliance qui se constituent. Alors que l’Espagne, assommée par la perte de Cuba et des Philippines (1898, à l’issue de la guerre hispano-américaine), s’éloigne du devant de la scène, l’équilibre européen est conditionné par la possibilité d’un modus vivendi entre Londres et Berlin, accord que l’Allemagne croit pouvoir offrir au Royaume-Uni aux dépens de Paris. Mais les Britanniques refusent de « travailler pour le roi de Prusse », d’autant que le maintien du « système Bismarck » supposerait de conserver dans la même alliance la Russie (alliée de la Serbie), l’Autriche-Hongrie, violemment hostile à l’État serbe, et l’Italie, liée à Vienne et Berlin depuis 1887 (Triplice) mais revendiquant certains territoires austro-hongrois. La France en profite pour sortir de son isolement : après le limogeage, en 1890, de Bismarck (1815-1898) par Guillaume II (1859-1941), Paris et Moscou resserrent leurs liens économiques (« emprunts russes ») et militaires (1894), tandis qu’un accord colonial ouvre la voie à l’Entente cordiale franco-britannique (1904).
Yves SANTAMARIA
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