« Le printemps des peuples »
« Le printemps des peuples » est le nom donné à la crise révolutionnaire qui a secoué l'Europe au milieu du XIXè siècle. En France, Louis Philippe règne en souverain autoritaire malgré la monarchie constitutionnelle. Il est de moins en moins favorable aux idées libérales, utilise la corruption, refuse les réformes.... Comment sont perçues les mouvements révolutionnaires ainsi que les revendications ? Dans une première partie, nous étudierons l'avis d'un étudiant allemand, Carl Schurz grâce à un extrait de ses écrits « Réminiscences »,(1906-1908), ainsi que le point de vue de Prosper Mérimée dans la publication de lettres à la comtesse de Montijo (« le temps retrouvé », le 25 mars 1848). Dans une deuxième partie, nous verrons leurs sentiments suscités par les événements de 1848. En France, les étudiants et ouvriers se révoltent et ce mouvement révolutionnaire se répand par la suite à la majeure partie de l'Europe. D'une part, les revendications sont d'ordre politiques. Ils aspirent à la proclamation de la république, à la démocratie ainsi qu'à l'unité nationale. La liberté doit être un droit naturel. D'autre part, Les revendications sont sociales. Ils veulent de nouveaux droits pour les citoyens, des lois sociales et souhaitent un peuple homogène. Enfin, ils espèrent obtenir gain de cause pacifiquement mais sont prêts à faire usage de la force si nécessaire. Les deux auteurs expriment des sentiments opposés. Carl Schurz est enthousiaste et espère la régénération de la patrie par la révolution. Il se sent se lever un vent de liberté. Dans les milieux populaires, le printemps des peuples soulève un immense espoir de progrès politique, civil et social. Quant à Mérimée, il est plus inquiet face à la menace et la violence. Il craint que la révolution a un caractère d'épidémie. Dans la bourgeoisie, les événements de 1848 sont perçus comme une menace, sont source d'inquiétude. Les révolutions de 1848 marquent l'affirmation en Europe des mouvements libéraux et nationaux. Le printemps des peuples a prouvé la fragilité de certains gouvernement et c'est une étape qui permet de renforcer la détermination des insurgés.
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