Le principe d’égalité exige-t-il d’abolir toutes les différences existant entre les hommes ?
DIRECTIONS DE RECHERCHE
• Si le principe d’égalité exige cela, cela signifie que toute différence entre les hommes est inégalité.
— Cette conception de l’égalité ne serait-elle pas celle des mathématiques ?
En effet, ne serait-ce pas faire reposer l'égalité sur l’identité ?
— Une telle conception ne serait-elle pas un idéal du quantitatif?
Une telle conception, idéelle et abstraite comme l’être mathématique peut-elle penser et rejoindre la réalité humaine ?
— Ne serait-ce pas un idéal de l’uniformisation?
• Si nous répugnons à l’uniformisation, si nous tenons à la
manifestation possible de certaines différences, cela signifie-t-il que nous tenons à l’inégalité? .
• Si nous croyons que non, quelle(s) conception(s) pouvons-nous avoir de l’égalité? Comment la fonder?
— Comment fonder, comment établir clairement que. telle différence n’est pas inégalité?
• Admettre sans examen et sans principe les différences comme n’impliquant pas nécessairement inégalité, ne serait-ce pas courir le risque d’adopter une conception foncièrement inégalitaire ?
• Peut-on différencier des domaines où l’on pourrait clairement identifier différences et inégalités et d’autres où des différences ne seraient nullement des inégalités?
— Selon quel (s) principe (s) ?
— Par rapport à quoi ?.
• La valorisation distincte et hiérarchisante évolue-t-elle historiquement, selon les sociétés ?
Liens utiles
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- Vauvenargues, dans Réflexions et Maximes, écrit : « Il y a des hommes qui veulent qu'un auteur fixe leurs opinions et leurs sentiments, et d'autres qui n'admirent un ouvrage qu'autant qu'il renverse toutes leurs idées, et ne leur laisse aucun principe d'assuré. » Faites part des réflexions que vous inspire ce jugement en vous efforçant de préciser dans quelle mesure chacune de ces deux attitudes peut répondre à ce que, personnellement, vous attendez de vos lectures.
- « Si les bœufs et les lions avaient des mains et pouvaient peindre comme le font les hommes, ils donneraient aux dieux qu’ils dessineraient des corps tout pareils aux leurs » XÉNOPHANE