Le Chant du monde de Jean GIONO

Le Chant du monde de Jean GIONO, 1934, Folio. • Giono déclare avoir essayé de faire un roman d’aventures dans lequel il n’y ait rien d’actuel. Il tient du poème épique et lyrique et entraîne le lecteur dans un univers où les sensations, les pensées, les paroles, les actes, les relations des hommes avec la nature, avec la vie et la mort manifestent une sorte de simplicité et de force premières. • Deux amis, le pêcheur Antonio et le vieux bûcheron Malelot, partent à la recherche d’un fils de celui-ci, le besson aux cheveux rouges, qui n’est pas revenu de la haute vallée du fleuve d'où il devait ramener un radeau de sapins. Remontant vers le pays Rebeillard, ils vont se heurter aux bouviers du redoutable Maudru qui règne, là-haut, sur ses troupeaux de taureaux et sur les hommes. Ils apprennent que le besson a enlevé Gina, la fille de Maudru, et blessé son neveu à mort. Ils le retrouvent caché avec Gina chez un guérisseur bossu, Toussaint, qui est le beau-frère de Malelot. Un jour de fête, Malelot est tué par un bouvier. Antonio et le besson le vengent en incendiant les étables de Maudru. Celui-ci les regarde passer sans réagir quand ils partent sur leur radeau avec Gina, sa fille, et Clara, une aveugle recueillie par Antonio qui veut en faire sa femme. • Cette descente vers le sud, dans la joie du printemps, achève de justifier le titre du livre.