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Le Bourgeois gentilhomme de MOLIÈRE

Le Bourgeois gentilhomme de MOLIÈRE, 1670, Classiques Hachette.
• Comédie-ballet en cinq actes et en prose, écrite pour le divertissement du roi, en collaboration avec Lulli pour la musique. L’intrigue est bâtie sur le thème satirique du bourgeois enrichi qui veut jouer à l'homme de qualité et se ridiculise. Elle sert de lien aux intermèdes chantés et dansés dont le quatrième, pour répondre à la commande reçue, est une cérémonie turque burlesque. • M. Jourdain, honteux d’être fils d'un marchand de drap, se donne des maîtres de danse, de musique, d'armes, de philosophie, qui l’exploitent (actes I et II), et tombe entre les mains d’un comte douteux, Dorante, et d'une prétendue marquise, Dorimène, qui lui empruntent son argent pour l'honorer (III, 4). Malgré les moqueries de la servante Nicole et les remontrances de Mme Jourdain, il donne naïvement dans tout ce qui flatte sa vanité. Cléonte, qui aime sa fille Lucile, doit, pour être agréé, se faire passer, avec l’aide de son valet Covielle, pour le fils du Grand Turc (IV, 3-4) et élever son futur beau-père à la dignité de «mamamouchi» (4e intermède musical). Après des quiproquos occasionnés par le déguisement de Cléonte, le contrat de mariage est signé à l’acte V sans que M. Jourdain soit détrompé. • Ce divertissement bouffon vaut par sa verve et quelques bons traits de satire.


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