LABILE LACTIQUE LANCEUR LANGAGE LASER LECTEUR LEPTON LOGICIEL LUNE

L ou I, Symbole du litre.

LABILE, adj. S’il s’agit d’une humeur, c’est qu’elle est changeante. En chimie, labile signifie « peu stable ».

LACTIQUE, adj.. Qualificatif donné fréquemment aux ferments (ferments lactiques) qui sont des bacilles, c’est-à-dire des bactéries en forme de bâtonnets, issus de produits laitiers et utilisés notamment pour lutter contre la diarrhée.

LANCEUR, n.m. Véhicule spatial (appelé communément « fusée ») capable de transporter, puis de lancer dans l’espace des satellites ou d’autres charges utiles. Exemple: Ariane, famille de lanceurs européens dont le premier tir fut effectué en 1979 (essai), puis en vol commercial dès 1983. En juin 1996, le premier tir d’Ariane V fut un échec, mais dès 1997 ses vols devraient reprendre pour pouvoir répondre à la demande, dans un contexte de concurrence internationale sérieux. En particulier face aux Américains qui, aux lanceurs, ont préféré la navette spatiale. Celle-ci, contrairement à son concurrent européen, est, pour un prix nettement supérieur, pilotée par l’homme et capable bien entendu d’effectuer de nombreux vols. Il reste tout de même sur le marché des lanceurs, outre Ariane et la navette spatiale, les fusées américaines Delta et Atlas ainsi que les lanceurs japonais (et, demain, chinois?....).

LANGAGE, n.m. En informatique, le langage est l’ensemble des codes et instructions (programme) qui permet à un ordinateur de fonctionner. On parle de langage machine. Selon le type d’usages auquel l’ordinateur est dévolu (gestion, programmation scientifique, etc.), le langage est évidemment différent. On distingue ainsi quatre générations de langages : binaire ou «machine», « assembleur », «évolué», et enfin «de quatrième génération». Parmi les plus connus des langages qui ont marqué les débuts, puis le développement considérable de l’informatique, citons le fortran (formula translation) de 1956, premier langage de programmation scientifique ; l’algol (algorithmic language) de 1958 ; le cobol (common business oriented language) de 1960, orienté comme son nom l’indique vers les applications de gestion le basic (beginner’s all-purpose symbolic instruction codé) de 1965 ; le pascal daté de 1969; 5 la langage C (1973) et l’ADA (1979).

LASER, n.m. Nouveauté technologique majeure depuis 1960. Le mot vient de l’anglais: light amplification by stimulated émission of radiation. En d’autres termes, un appareil qui génère un faisceau lumineux (ou des ondes lumineuses) très fin, très intense, caractérisé-aussi par la cohérence de son émission. Sa configuration peut varier, mais elle implique toujours deux éléments majeurs des miroirs pour permettre à la lumière de circuler et un milieu qui peut être gazeux (hélium-néon, argon) ou solide (rubis, arséniure de gallium) stimulé grâce à une source d’énergie qui peut être optique, électrique ou électronique. La puissance du procédé et son adaptabilité à toutes sortes de problèmes Scientifiques en explique les applications innombrables, de l’armement à la chirurgie en passant par l’industrie, les télécommunications... et les spectacles !

L.A.V. Sigle de « Lymphadenopthy associated virus » qui est le premier nom donné au V.I.H. (virus de l’immunodéficience humaine, voir ce mot), mis en évidence par le professeur Luc Montagnier de l’institut Pasteur, en 1983.

LECTEUR, n.m. Dispositif permettant de reproduire des sons : un lecteur de cassettes, par exemple. S’il est constitué d’un laser (voir ce mot), ce lecteur laser pourra lire des informations enregistrées (un son, une image, des informations). C’est le cas du lecteur de disques compacts. En informatique, le lecteur est l’instrument dans lequel est introduit le support d’informations (disquette, par exemple) qui permettra alors à l’ordinateur d’afficher le contenu de ce support pour lecture, traitement, etc.

LEPTON, n.m. Particule (voir ce moi) se déplaçant librement et appartenant à la famille dite des fermions. Les leptons ont la caractéristique d’être « insensibles » à l’une des quatre lois fondamentales de la physique (voir interaction), à savoir l’interaction forte.

LOGICIEL, n.m. (en anglais : software). Il s’agit du programme permettant le fonctionnement d’un ordinateur utilisé comme dispositif de traitement d’informations. Un logiciel système fait partie des dispositifs nécessaires au fonctionnement de l’ordinateur et il y est en général intégré. Alors que les logiciels dits d’application correspondent, selon les besoins de l’utilisateur, aux programmes nécessaires pour résoudre un type de problème (ou remplir une fonction) au moyen de l’ordinateur. La diversité de ces derniers est donc considérable et on a pu dire d’ailleurs que le logiciel était en quelque sorte le « contenu intelligent » de l’ordinateur.

LOGIQUE CÂBLÉE. Se dit d’un composant (voir ce moi) dont lès fonctionnalités destinées à être figées sont prévues dès sa conception.

LUMIÈRE, n.f. Elle est une forme d’énergie et se comporte comme une onde, composée en réalité de photons, sorte de petits grains d’énergie. La lumière est le seul message que nous envoient les astres, rayonnements filtrés par l’atmosphère que les astronomes décryptent grâce aux télescopes, certains installés à terre, d’autres embarqués dans des satellites qui échappent à l’atmosphère. Lorsqu’elle vient du soleil, la lumière se compose de nombreux éléments dont les rayons infrarouges et les ultraviolets, tous deux invisibles à nos yeux. La lumière traverse l’air et, bien entendu, les matières transparentes, tandis qu’elle est stoppée par les objets opaques. La lumière qui, avec la chaleur, est l’une des formes de libération de l’énergie solaire, permet notamment aux plantes de croître : la conversion des. nutriments du sol en énergie chimique est indispensable à cette croissance. L’eau décompose la lumière en sept couleurs différentes : les couleurs de l’arc-en-ciel. Lorsque la lumière est réfractée (déviée) par l’eau, chaque couleur est déviée d’un angle différent et c’est pourquoi la lumière blanche est décomposée en toutes les couleurs du spectre. Telle est l’explication de l’arc-en-ciel qui apparaît lorsqu’il y a en même temps pluie et soleil !

LUNE, n.f. C’est un satellite de la Terre puisqu’à une distance d’environ 380 000 km elle tourne autour d’elle en moins d’un mois... Abordée par des engins non habités, puis par l’homme (1969) qui en a rapporté quantité d’échantillons, la Lune est caractérisée par un sol accidenté et l’absence quasi totale d’atmosphère (silence total...). Il reste bien des secrets à percer, sur sa formation en particulier. Et y rêver encore d’une vie improbable pour l’homme qu’elle continue de fasciner...