KONRÀD Karel. Ecrivain tchèque
KONRÀD Karel. Ecrivain tchèque. Né le 28 mars 1899 à Louny, mort le 11 décembre 1971 à Prague. Fils de commerçant devenu instituteur, il passe vite au journalisme degauche, puis communiste. Si son esprit reste marqué par la Grande Guerre, ses écrits révèlent, curieusement, une profonde empreinte du dadaïsme, du « poétisme » v. l'article Teige , voire du surréalisme : associations de souvenirs, de rêves, de fantaisies, jeux de mots, passages de journaux intimes, etc. Ce flux de prose lyrique, porté par l'humour et l'ironie laisse cependant un goût de scepticisme amer et de tristesse toute chaplinesque. Ses nouvelles évoquent les premiers élans du coeur et des sens : Robinsonade [ 1926], Rinaldino (1927), Dinah (1928), etc. Si son premier roman, Lits sans baldaquins [1934], baigne dans l'atmosphère de sa jeunesse et de sa petite ville natale, son second roman, Rompez ! (1934) constitue le journal sentimental de sa génération et une violente charge contre la brutale absurdité de la guerre. Après 1948, il publie des reportages sur les pays socialistes, des aphorismes sur son meilleur ami, le poète Konstantin Biebl (1898-1951).
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- En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
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