KÖLCSEY Ferenc. Écrivain hongrois
KÖLCSEY Ferenc. Écrivain hongrois. Né à Szödemeter (Transylvanie) en 1790, mort subitement à Cseke le 24 août 1838. De famille noble, tôt orphelin, il montra vite des goûts littéraires et philosophiques. Après des études de droit, il dut se consacrer à l'administration de son patrimoine, ce qui lui imposa une solitude pénible pour sa nature pessimiste. C'est alors qu'il écrivit plusieurs essais sur les poètes hongrois de son temps. Par scrupule, il publia peu de vers : tous expriment ses doutes et ses inquiétudes. Même son hymne [ 1823], qui est devenu la prière nationale hongroise, est le fruit d'un pessimisme exacerbé. Malgré sa renommée littéraire, il ne réussit à entrer dans la vie politique qu'à trente-neuf ans. De 1832 à 1834, à la Diète, il préconisa de grandes réformes sociales, comme l'affranchissement des paysans et la démocratisation de la noblesse. A cette occasion, il se révéla grand orateur. Les discours qu'il prononça à l'Académie des Sciences (où il avait été reçu en 1830) et sa dernière oeuvre, Parénèse, comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la prose hongroise.
Liens utiles
- comment l’écrivain peut-il montrer la valeur de la parole poétique ?
- « Le journaliste s'occupe du temps qui passe, l'écrivain du temps qui dure. Le journaliste s'intéresse à l'urgent et l'écrivain à l'essentiel, et il est bien rare que l'urgent et l'essentiel se recoupent ». Commentez et discutez, en vous appuyant sur des exemples précis, ce propos de Jean d'Ormesson.
- Le critique Andrea del Lungo définit l'incipit comme « le lieu stratégique du texte ». En quoi l'ouverture d'un roman est-elle révélatrice du regard de l'écrivain sur l'homme et le monde ?
- Si le roman est capable de peindre le réel, dans quelle mesure cette réalité est-elle objective ou historique ? L'auteur parvient-il toujours à dissocier le réel du fictif ? Enfin, le roman représente-t-il seulement une vision édulcorée et fantasmée des événements ou plutôt une vérité propre à l'écrivain?
- On peut considérer l'écrivain selon trois points de vue différents : on peut le considérer comme un conteur, comme un pédagogue, et comme un enchanteur. Un grand écrivain combine les trois : conteur, pédagogue, enchanteur. Cette définition parait-elle s'appliquer au texte que vous avez lus ?