KOKOSCHKA Oskar. Peintre et écrivain autrichien
KOKOSCHKA Oskar. Peintre et écrivain autrichien. Né à Pöchlarn, près de Vienne, le 1er mars 1886. Figure de proue de l'expressionnisme autrichien. Fils d'un orfèvre pragois, Kokoschka passe sa jeunesse à Vienne, où il fréquente, à partir de 1905, l'Ecole des Arts décoratifs. En 1907, il devient collaborateur des « ateliers de Vienne », qui publient son premier livre, un recueil de poèmes intitulé Les Enfants qui rêvent [1908], illustré par les soins de l'auteur. A la même époque, la représentation de sa pièce en un acte L'Assassin, espérance des femmes [1910], drame extatique où des figures allégoriques rendent leurs oracles déchirants, suscite un véritable scandale. En 1910, Kokoschka se rend à Berlin où il devient collaborateur de la revue Der Sturm, ce qui le fait connaître rapidement et lui permet bientôt d'exposer, pour la première fois seul, à la galerie Paul Cassirer. Ses pièces de théâtre continuent de provoquer des controverses passionnées : Le Buisson ardent [ 1911], Orphée et Eurydice (1918) qui mêlent mysticisme et sexualité dans une forme que l'on a parfois appelée le « drame-cri » (« Schreidrama »). Grièvement blessé en 1914, Kokoschka accepte, après la guerre, un poste de professeur à l'Académie de Dresde. C'est dès lors l'art graphique qui, dans sa production, constitue sa préoccupation essentielle. Sous le nazisme, il se réfugié à Prague (où il exécute le célèbre Autoportrait d'un artiste dégénéré, en réponse à « l'esthétique » national-socialiste), puis en Angleterre. Kokoschka s'est retiré, depuis 1954, sur les bords du lac de Genève et a publié en 1956 Mirages du passé.
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- Oskar Kokoschka par Ludwig MunzDirecteur de la galerie des peintures à l'Académie des Arts, Vienne Dans l'art nouveau du XXe siècle qui s'éloigne de l'impressionnisme, OskarKokoschka, dès sa première apparition en 1908, fait figure d'artisteindépendant.
- Oskar Kokoschka Né à Pöchlarn dans une famille pauvre, Kokoschka passa son enfance àVienne.
- Kokoschka Oskar
- DENIS, Maurice (1870-1943)Né à Granville, mort à Paris, à la fois peintre, graveur, écrivain ; formé à l'Académie Julian puis à l'Ecole des Beaux-Arts ; un des plus importants parmi les Nabis.
- Le peintre Van Loo défend son oeuvre et tente de démontrer à Diderot que seule la peinture permet de tracer un véritable portrait. L'écrivain estime quant à lui que seule l'écriture permet d'atteindre ce but. Vous présenterez ce débat sous la forme d'un dialogue entre le peintre et l'écrivain et donnerez le dernier mot à l'interlocuteur de votre choix ?