KASCHNITZ Marie Luise. Romancière, poétesse et nouvelliste allemande
KASCHNITZ Marie Luise. Romancière, poétesse et nouvelliste allemande. Née le 31 janvier 1901 à Karlsruhe, morte 10 octobre 1974 à Rome. Après ses études secondaires, elle est bibliographe à Rome lorsqu'elle épouse, en 1925, l'archéologue viennois Guido von Kaschnitz-Weinberg, qu'elle suivra dans les différentes universités où il sera appelé : Königsberg (1932), Marburg (1937), puis Francfort-sur-le-Main (1941), et Rome (1955). A la mort de son mari, en 1958, elle réside de nouveau à Francfort. Membre de l'Académie allemande de Langue et de Littérature, de l'Académie des Beaux-Arts de Bavière, elle reçoit de nombreuses distinctions : le Prix Georg-Büchner (en 1955), le Prix Immermann (en 1957), etc. M.L. Kaschnitz entama sa carrière d'écrivain dans les années trente, en publiant des essais, des romans à caractère autobiographique, comme L'Amour naît [Liebe beginnt, 1933] et Elissa [1937]. Mais ce n'est que plus tard, immédiatement après la guerre, et en tant que poète, qu'elle attira véritablement l'attention. Son premier recueil lyrique réunissant des textes composés au fil des vingt années précédentes, parut en 1947, sous le titre Poésies , suivi de Danse macabre et poèmes de notre temps [1947] et de Musique du futur [1950]. M. L. Kaschnitz, à cette époque, conçoit la poésie comme un « hymne tragique », ainsi qu'elle l'expliquera dans son essai Pourquoi je n 'écris pas comme Georg Trakl [1967] où elle définit l'esthe-tique qui régit son oeuvre. Son vers se fait ample et pathétique pour évoquer terreurs et angoisses dans les années troublées de la dictature et de la guerre. Le lyrisme de M. L. Kaschnitz évolua ensuite, avec les recueils suivants Ville éternelle (1952), Nouveaux Poèmes [1957] , vers une écriture plus ramassée, plus elliptique, aux accents parfois très personnels comme dans Ton silence. Ma voix (1962). L'écrivain conquit également une nouvelle forme d'expression à travers quelques récits La Maison de l'enfance [Das Haus der Kindheit, 1956], Longues Ombres (1960) où la prose poétique est l'instrument de ce que l'on pourrait appeler un « réalisme intimiste ».
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