Journal d’un curé de campagne de Bernanos

Journal d’un curé de campagne

• Ce roman, qui est tenu pour le chef-d’œuvre de Bernanos, est, comme Sous le soleil de Satan, l’expression d’un catholicisme exigeant et mystique.

• Le curé d’Ambricourt, jeune prêtre pauvre, épris de spiritualité, tient le journal de ses difficultés pastorales dans lesquelles le soutient son voisin, le curé de Torcy. Les plus notables de ses paroissiens sont les châtelains d’Ambricourt qui vont se trouver au centre du combat qu'il mène au nom de Dieu. À la suite d’une visite de leur fille Chantal, venue lui avouer la haine qu'elle porte à sa mère et le dégoût que lui inspirent les amours de son père et de Mlle Louise, sa gouvernante, le curé se rend au château et achève d’y découvrir le désarroi des âmes. La comtesse se venge d’être trompée par son mari en flattant le mépris de sa fille pour lui. Elle vit repliée sur le chagrin d’avoir perdu un fils dans sa petite enfance et enfermée dans sa révolte contre Dieu. Au cours d’une scène passionnée, le curé obtient la soumission de cette femme qui pèche contre l’espérance. Elle jette dans le feu le médaillon qu’elle conservait de son fils. La paix retrouvée, elle meurt dans la nuit.

• Le curé lui-même, rongé par un cancer à l’estomac, meurt chez un ancien condisciple du séminaire, maintenant défroqué, de qui il reçoit l’ultime bénédiction.