Joukov, Gueorgui Konstantinovitch (Strel-kovka 1896-Moscou 1974); maréchal soviétique.
Joukov, Gueorgui Konstantinovitch (Strel-kovka 1896-Moscou 1974); maréchal soviétique.
Issu d'une famille rurale, il entre dans l'armée en 1915 puis au parti bolchevique en 1919. La guerre civile lui permet de gravir des échelons dans la cavalerie. On lui confie en 1936 une mission d'observateur pendant la guerre d'Espagne. Il combat contre les Japonais en Mongolie en 1939, puis intègre l'état-major soviétique du front de Finlande. Général d'armée en juin 1940, il occupe des fonctions à l'état-major et au ministère de la Défense (janv.-juill. 1941). Le 23 juin 1941, membre de la Stvaka (Haut commandement suprême soviétique), il est envoyé sur le front sud-ouest pour organiser une contre-attaque de blindés ; en septembre, il contribue sur le front de Leningrad à arrêter l'avance allemande ; en octobre, il organise la défense de Moscou, puis la contre-offensive. A partir de 1942 il est conseiller de Staline et coordonne les opérations sur plusieurs fronts : Stalingrad, Leningrad, Karsk, le Dniepr. Maréchal en 1943, il est vice-commandant en chef et coordonne l'offensive générale de 1944, de 1945, et commande le premier front biélorusse, au centre du dispositif militaire soviétique, dont les troupes franchissent les lignes de défense sur l'Oder et la Neisse et arrivent, les premières, à Berlin qui est complètement encerclé le 25 avril. Il reçoit le 8 mai 1945 la capitulation de l'Allemagne nazie. Commandant en chef de l'Armée rouge, il est évincé par Staline et envoyé en Oural. De nouveau ministre de la Défense en 1955 après son soutien actif à Khrouchtchev, il organise l'invasion de la Hongrie en 1956. Trop populaire, il est écarté de tout pouvoir en octobre 1957 et se retire de la vie politique peu après. Il publie en 1966 ses Mémoires.
Bibliographie : G. Andolenko, Histoire de l'armée russe, 1967.
JOUKOV, Gueorgui Konstantinovitch (Strelkovka, 1896-Moscou, 1974). Maréchal soviétique. Il fut l'un des plus grands chefs militaires de la Seconde Guerre mondiale. Fils de paysans, d'abord ouvrier d'usine, il adhéra en 1919 au parti bolchevique et participa à la guerre civile (1917-1921). Diplômé de l'académie militaire Frounzé (1931), observateur soviétique en Espagne (1937-1938) lors de la guerre civile, il participa aux opérations contre les Japonais en Mongolie (1938-1939). Après avoir combattu dans la guerre russo-finlandaise (1939-1940), il fut promu général et devint, en février 1941, chef d'état-major de l'Armée Rouge. Conseiller militaire de Staline à partir de septembre 1942, après avoir victorieusement défendu Moscou (octobre 1941), il contribua à lever le siège de Stalingrad et dirigea la grande offensive sur le front ouest qui s'acheva avec la prise de Berlin. Ce fut en tant que représentant du gouvernement soviétique qu'il reçut la capitulation de l'Allemagne (8 mai 1945). Commandant de la zone soviétique d'occupation en Allemagne (1945-1946), il fut bientôt disgracié par Staline, son immense popularité lui portant ombrage. Ministre de la Défense après la mort de Staline (1955-1957), il fut écarté par Khrouchtchev qui le remplaça par Malinovski. Ses Mémoires sont parus intégralement en 1966. Voir Bolchevik, Espagne (Guerre civile d'), Koniev (Ivan).
Liens utiles
- Gueorgui Maksimilianovitch Malenkov1902-1988Combattant de l'Armée rouge, il devient commissaire politique au Turkestan et commencedes études à l'école technique de Moscou.
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- « Beaucoup de jeunes ne considèrent plus le travail comme une activité capable d'absorber toute l'attention et toute la personne. L'activité professionnelle n'est plus l'unique souci et l'unique centre d'intérêt. Elle n'est plus que l'un des nombreux aspects de la vie. N'ayant qu'une signification partielle, elle devient de plus en plus un simple moyen de parvenir à d'autres fins, une façon de gagner un peu d'argent pour accomplir ce que l'on désire vraiment : ce n'est plus par le tra