Josée DAYAN
Simone de Beauvoir (1978). Après une longue carrière d’assistante au cinéma (Chabrol, Delannoy, Hunebelle) et à la télévision (Kahane, Kerchbron, Loursais, Lucot...), elle est réalisatrice de télévision depuis le début des années soixante-dix. Si son premier «Cinéma 16» FR3 était réussi (La Femme rompue d’après Simone de Beauvoir en 1977), le second (Une fugue à Venise, 1981) était par contre très quelconque. Au cinéma, son documentaire sur Simone de Beauvoir, conçu avec Malka Ribowska, est passionnant car la réalisatrice a laissé à la romancière le soin de se mettre elle-même en scène avec ses amis. Seule Andrée Michel tient un discours critique, les autres protagonistes — et notamment Jean-Paul Sartre — n’étant là que pour aider à l’expression la plus claire, la plus précise et la plus personnelle possible de Simone de Beauvoir. A la télévision, Le Deuxième Couteau (1985) ou Les Passions de Céline (1987) constituent des œuvres intéressantes.
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