JIRASEK Alois. Écrivain tchèque
JIRASEK Alois. Écrivain tchèque. Né à Hronov, dans une famille de tisserands pauvres, le 23 août 1851, mort à Prague le 12 mars 1930. Il passa toute son existence paisible à Lytomyl et à Prague, où il était professeur. A la suite de Walter Scott, il reconstruisit, avec une minutie d'archéologue, les époques lointaines, et passa de loin en maîtrise et en imagination les autres romanciers de Bohême, tels que Tyl, Klic-pera, Chocholousek, Trebizsky qui puisaient eux aussi leurs sujets dans lhistoire mais qui restaient prisonniers du romantisme. Du fait qu'il rappelait les événements de l'histoire nationale, événements déjà consignés par l'historien Palacky, qu'il les magnifiait dans des trilogies et des cycles, Jiràsek exerça une profonde influence sur la conscience populaire au cours des années qui précédèrent l'indépendance tchécoslovaque; en décembre 1918, il accueillit personnellement le président Masaryk sur la terre tchèque. Jirasek interpréta l'histoire de son pays comme la lutte du peuple contre les tyrannies. Ses principales oeuvres sont : Entre les courants (1891), Contre tous (1894), Confraternité (1908). Notons également : Skalâci (1875), Les « Têtes de chiens » (1886), Les Roches (1887), Obscurité [1915], F. L. Vek (1888-1906).
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- En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
- En janvier 1976, lors de la parution de son roman La Vazlse aux Adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait: Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience de lecteur ?
- L'écrivain Tchèque Franz Kafka écrit à un ami en 1904 qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire ? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. Discutez cette réflexion de Kafka en la limitant au genre romanesque. Votre travail s'appuiera sur les textes étudiés en classe et sur vous lectures personnelles.
- comment l’écrivain peut-il montrer la valeur de la parole poétique ?
- « Le journaliste s'occupe du temps qui passe, l'écrivain du temps qui dure. Le journaliste s'intéresse à l'urgent et l'écrivain à l'essentiel, et il est bien rare que l'urgent et l'essentiel se recoupent ». Commentez et discutez, en vous appuyant sur des exemples précis, ce propos de Jean d'Ormesson.