JACQUES le Mineur, saint. Apôtre, et premier évêque de Jérusalem
JACQUES le Mineur, saint. Apôtre, et premier évêque de Jérusalem. Cousin germain de Jésus, frère de Simon et de Jude, il vécut au Ier siècle après J.-C. C'était un paysan de Galilée et, dans une comparaison de son Êpître, il semble se souvenir du temps où il mettait « le mors dans la bouche des chevaux ». Au nom des traditions d'Israël, Jacques s'opposa d'abord, ainsi que les autres « frères » (c'est-à-dire parents) du Christ, à la prédication de Jésus. Puis (peut-être à la suite d'une apparition du Ressuscité), il crut et, annonçant la bonne parole, devint un orateur assez estimé de la communauté de Jérusalem. Renommé pour son austérité, saint Jacques, rapporte à son propos Hégésippe, historien ecclésiastique du IIe siècle, « était un saint dès le ventre de sa mère. Il ne but jamais ni vin, ni cervoise, et ne mangea de rien qui eût vie. Jamais le rasoir ne passa sur sa tête, il ne s'oignit jamais d'huile et n'usa pas de bains. Il pouvait seul entrer dans le lieu saint, car il ne portait pas de vêtements de laine, mais seulement du lin. Il se rendait seul au temple, et on le trouvait prosterné à genoux, priant pour les péchés du peuple, tellement que ses genoux s'étaient couverts de callosités comme il arrive aux chameaux, à cause de ses génuflexions réitérées, tandis qu'il implorait le pardon du peuple. Cette vertu extraordinaire lui fît donner le surnom de Juste et d'Oblias, c'est-à-dire Rempart et justice du peuple, ainsi que les prophètes avaient prédit de lui ». Malgré ses tendances judaïsantes, Jacques le Mineur sut préserver la pureté du christianisme, et le défendre contre la tendance de certains judéo-chrétiens à revendiquer les droits du judaïsme sur les Gentils devenus chrétiens. L'apôtre affirma, en effet, au Concile de Jérusalem (51) « qu'il ne faut pas inquiéter ceux d'entre les Gentils qui se convertissent à Dieu » (Actes des Apôtres, XV, 19). Jacques, plus que nonagénaire, ayant proclamé sa foi devant des Pharisiens qui, insidieusement, l'interrogeaient sur le Fils de l'Homme, fut jeté du haut du temple et lapidé par la foule. Un foulon prit un bois dont il se servait pour presser les vêtements et en porta un coup fatal à la tête du saint.
Liens utiles
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