IORGA ou Jorga Nicolae

IORGA ou Jorga Nicolae. Né à Bosto-shani (Moldavie) le 5 juin 1871, mort en 1940. A six ans, il lisait dans le texte les chefs-d'oeuvre de la littérature française et à treize ans, il écrivait des articles de politique extérieure. Ayant terminé ses examens à dix-neuf ans, il entreprit en 1896 des voyages à l'étranger, y acquérant de nouveaux diplômes et touillant dans les archives. A vingt-trois ans, il est nommé professeur d'histoire universelle à l'Université de Bucarest et il fonde en 1909 l'Université Populaire de Valenii. En 1911, il est membre de l'Académie roumaine, correspondant d'innombrables académies étrangères et docteur « honoris causa » d'universités réputées. Fondateur avec Cuza Voda du parti national-démocrate, il encouragea la participation de la Roumanie à la Première Guerre mondiale aux côtés de la France. Grand travailleur il écrivait dans de nombreux journaux. Ministre et président du Conseil en 1938, il joua également un rôle important dans la politique intérieure de son pays, mais il fut bouleversé par l'orientation inquiétante que prit cette même politique, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale. Il est pratiquement impossible de dresser une liste de ses oeuvres dont la plupart touchent à l'histoire de la Roumanie et des Balkans. Parmi les plus connues, citons : Cléopâtre, Ovide, Saint François. Jorga a laissé également d'importants ouvrages historiques dont les plus remarquables sont l'Histoire du peuple roumain (1905) et surtout, en français, l'Histoire de la vie byzantine (1934).