Introjection

Introjection Terme proposé par Ferenczi pour désigner un processus par lequel le sujet fait passer, sur un mode fantasmatique, des objets et leur qualité de l’extérieur à l’intérieur de lui. L’introjection se distingue de l’incorporation en ce sens qu’elle n’implique pas nécessairement une référence au corps mais aux instances de l’appareil psychique. Elle se rapproche en ce sens de l’identification et s’oppose au terme de projection.

introjection, mécanisme psychologique inconscient d’incorporation imaginaire d’un objet ou d’une personne. Le jeune enfant qui s’identifie à son parent du même sexe imite inconsciemment ses attitudes et adopte ses manières de penser. La formation des sentiments moraux est liée à l’introjection des interdits venant des parents.

INTROJECTION. Phénomène psychologique d’imitation élémentaire par lequel l’enfant s’identifie à l’objet, se l’incorpore pour ainsi dire : transposition de l’acte buccal d’absorption des aliments. Comme l’observe Rycroft, l’introjection est à la fois une défense et un processus de développement normal ; une défense parce qu’elle diminue l’angoisse de séparation ; un processus de développement parce qu’elle rend le sujet de plus en plus autonome. Grâce au processus introjectif un objet ou une personne est incorporé dans l’imaginaire du sujet ; le Surmoi, par exemple, est formé par l’introjection des figures parentales. Mélanie Klein, surtout, s’est attachée à décrire les aller et retour fantasmatiques des « bons > et des « mauvais » objets introjectés, projetés, réintrojectés. INTROJECTION Processus par lequel le sujet intègre des objets ou des qualités liés à ces objets pour constituer les caractères ou les composantes de sa personnalité et de son psychisme. Le modèle corporel de l’introjection est l’incorporation.