Intégration verticale

On parle d'intégration verticale quand une firme unique opère à plus d'un stade de production. Le type le plus complet d'intégration verticale comprendrait tous les stades de production (depuis la transformation des matières premières jusqu'à l'achèvement et la distribution du produit fini). Une firme unique organisée verticalement peut souvent faire fonctionner l'intégralité du processus de production de façon plus efficiente qu'un certain nombre de firmes séparées. La désintégration verticale (intensification de la division sociale du travail) se réalise par la prolifération de producteurs spécialisés mais indépendants. Cette situation diminue les économies d'échelle internes, mais augmente les économies de variété externes. Avec le renforcement du modèle fordiste, on a assisté à la division du travail de plus en plus poussée : - à l'intérieur de la firme d'abord (entre les ateliers), puis cette division est devenue si aiguë qu'elle a pu prendre la forme d'une division entre établissements, donc celle d'une « désintégration spatiale » ; -et même entre firmes, entre donneur d'ordre et sous-traitants. Il s'agit donc d'une désintégration verticale, que ne cesse d'amplifier l'affirmation du mode de production flexible.