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INNE

INNE (lat. "innatus", "", "inné"). Que l'on possède dès la naissance ; qui fait partie de la nature originelle d'un être vivant. Les instincts fondamentaux de l'animal et de l'homme (instinct de conservation, instinct de reproduction) sont innés.

Gén. Syn. de congénital (ce que l'organisme apporte en naissant) ; s'oppose à acquis.
Méta. Désigne ce qui constitue la nature même de l'esprit par opposition à ce qu'il reçoit de l'expérience , c.à -d. ce dont la source est empirique. Ici, l'opposition de l'inné et de l'empirique recoupe celle d'a priori et a posteriori. Les empiristes appellent innéisme les doctrines auxquelles ils s'opposent et qui admettent quelque chose d'inné dans l'esprit.

Inné: Qui existe en nous, dans notre esprit, à la naissance.

Innéisme: Doctrine reposant sur l'idée (non démontrée) que les caractéristiques de toute créature vivante sent innées et e transmettent par voie génétique. Une telle doctrine, appliquée à l'espèce humaine, conduit au réductionnisme, et bien souvent aussi à des thèses eugénistes.

Innéisme: «Variante» moderne de la théorie de la réminiscence, selon laquelle les idées existent déjà dans l'esprit à la naissance. Au contraire, l'empirisme pense que les idées s'acquièrent par l’expérience.

Innéisme: Doctrine selon laquelle les connaissances sont innées, c'est-à-dire qu’elles existent déjà dans l’âme à la naissance.

inné, que nous portons en nous dès notre naissance. — Le problème des caractères innés est celui de l'hérédité. Un caractère acquis par une génération dans le cours de sa vie ne devient pas un caractère inné pour la génération suivante, sauf s'il a entraîné une modification au niveau des chromosomes. Les caractères innés sont soit des caractères organiques, soit ce que l'on appelle communément des « dons » ou des « défauts » propres à telle ou telle famille. Le problème des idées innées est le problème de savoir si le nouveau-né humain porte avec lui une prédisposition à penser selon certaines lois. A vrai dire, les idées de l'esprit ne sont pas exactement « innées », mais plutôt a priori (l'expression est de Kant) : elles sont des prédispositions virtuelles qui ne se révèlent à nous qu'à l'occasion d'une expérience extérieure. On peut donc dire que si tout esprit possède en lui des « semences de vérité » (selon l'expression de Descartes), il n'en requiert pas moins d'être cultivé (à la fois « formé » aux exercices spirituels et « instruit » par des connaissances spéciales) pour que ces semences innées prennent la forme d'un savoir véritable.

INNÉ


Qui appartient à la nature d’un être (l'instinct des animaux est inné). S’oppose à acquis.


- Concernant l’homme c’est un problème de savoir s’il y a en lui de l’inné, s’il existe donc une nature humaine ou si, au contraire, l’homme est entièrement façonné par la culture.

INNE (adj.) 1. — Qui existe dans un être dès sa naissance ; par ext., qui appartient à la nature d’un être ; opposé à acquis ; pour Descartes, idée innée opposée à adventice et factice : « J’ai appelé ces idées innées dans le sens où nous disons que certaines maladies sont innées dans certaines familles : non que les enfants en souffrent dès le sein de leur mère, mais en ce sens qu ’ils naissent avec une certaine disposition ou aptitude à les contracter. » 2. — Innéisme : a) Désigne, particulièrement pour ses adversaires, la doctrine cartésienne des idées innées ; opposé à empirisme, b) Toute doctrine qui admet l’innéité (et par conséquent l’universalité) de certaines idées, de certains principes, de certaines formes de comportement.




Inné

Du latin innatus, « né dans », « naturel » (de nasci, « naître »). Ce avec quoi l’on naît, ce que l’on possède à la naissance (contraire : acquis).