INHIBITION
INHIBITION, n.f. ♦ 1° Sens premier. Action exercée par un centre nerveux (ou, parfois, une hormone) sur une structure nerveuse (neurone ou centre), qui a pour effet de diminuer ou supprimer l’activité ou les effets de cette structure. ♦ 2° Sens dérivés, a) Processus qui diminue, contrôle ou arrête une activité psychique, b) Action de la volonté sur les divers processus psychiques, c) Action des affects ou des sentiments négatifs (tristesse, par exemple), opposée à celle des sentiments dynamogènes (joie).
INHIBITION
(D’un verbe latin signifiant retenir.) C’est, primitivement, l’action d’un centre nerveux sur un autre pour en diminuer ou supprimer les effets. D’où, en psychologie, le processus qui freine ou arrête le cours total ou partiel de la pensée - soit pour favoriser exclusivement une fonction (inhibition des perceptions lorsque l’attention se concentre sur un objet), soit à la suite d’un traumatisme momentané (émotion, perception trop vive...). Du point de vue psychiatrique, le phénomène peut mener à une prostration complète du sujet.
inhibition, diminution ou arrêt d'une fonction. Une forte excitation provoque souvent une inhibition. Par exemple, un coup de poing violent à l’estomac peut provoquer l’arrêt réflexe des battements du cœur ; un bruit intense efface momentanément un réflexe conditionnel (inhibition active). L’inhibition psychique est un frein pour la pensée et rend impossible l’effort mental soutenu ; l’activité psychomotrice et volontaire est diminuée. Cet état se rencontre, à des degrés divers, chez les sujets émotifs (en situation d’examen, par exemple), chez les psychasthéniques et les mélancoliques.
INHIBITION (n. f., adj. : inhibitoire) 1. — Action d’arrêt, d’annulation, de diminution exercée par un centre nerveux, un stimulus, un sentiment sur un autre. 2. — Le résultat de cette action.